Location saisonnière : que savoir sur l’imposition des revenus ?
Quelle imposition en location saisonnière ? Quel est le régime fiscal applicable et comment déclarer ses revenus ?
Le Code du tourisme définit la location saisonnière comme correspondant à « des villas, appartements, ou studios meublés, à l’usage exclusif du locataire, offerts en location à une clientèle de passage qui y effectue un séjour caractérisé par une location à la journée, à la semaine ou au mois, et qui n’y élit pas domicile ».
la location ne sera plus considérée comme saisonnière si le propriétaire souhaite louer le bien meublé plus de 90 jours consécutifs par an.
Ceci étant rappelé, quelle est la fiscalité d’une location saisonnière ? Voyons cela ensemble.
Le régime fiscal de la location saisonnière
La fiscalité applicable va dépendre du régime fiscal choisi par le propriétaire :
Le régime micro-BIC
Ici, les revenus locatifs annuels ne dépassent pas 77 700 euros. L’abattement est de 50% ou 71% selon que la location est classée ou non.
Le régime réel
Lorsque les recettes annuelles sont égales ou supérieures à 77 700 euros, le régime réel est la norme, et l’intégralité des charges selon les dépenses réellement engagées peuvent être déduites (frais d’agence pour la gestion du bien mis en location, taxe foncière, frais d’entretien, d’amélioration et de gestion du bien meublé…).
L’imposition
En location saisonnière, l’imposition s’effectue au moment de la déclaration annuelle de revenus. Le montant des recettes locatives de l’année d’imposition doit être déclaré.
En régime micro-BIC, l’abattement forfaitaire est appliqué de façon automatique par l’administration fiscale.
Comment déclarer la location saisonnière ?
Les revenus locatifs sont à renseigner à l’aide du formulaire 2042 C-PRO lors de la déclaration de revenus.
Et selon la situation, il conviendra de cocher la case 5ND pour les locations saisonnières classiques, ou 5NG en ce qui concerne les locations saisonnières classées.