Les restrictions américaines à l’encontre de Huawei sont encore une fois alourdies

Huawei est toujours dans la liste noir des constructeurs en Amérique tandis que Xiaomi en sort.EsaRiutta / Pixabay
Les États-Unis ne comptent pas alléger leurs sanctions à l’encontre du constructeur chinois Huawei.
Le feuilleton entre la Chine et les États-Unis vient de reprendre de plus belle. Après avoir espéré un relâchement des sanctions suite à l’arrivée de l’administration Biden, Huawei se voit à nouveau impacté durement par les restrictions américaines. La Commission fédérale des communications américaine (FCC), vient cependant d’enlever tout espoir d’assouplissement en plaçant le constructeur sur la liste des entreprises chinoises d’équipements de télécommunications considérées comme représentant « un risque inacceptable » pour la sécurité nationale.
Une situation de plus en plus difficile pour Huawei
Pour justifier la décision prise à l’encontre de Huawei, mais aussi de ZTE, Hytera Communications, Hangzhou Hikvision Digital Technology et Dahua Technology, Jessica Rosenworcel, présidente par intérim de la FCC, déclare dans un communiqué « les Américains comptent plus que jamais sur nos réseaux pour travailler, aller à l’école ou accéder aux soins de santé, et nous devons avoir confiance en des communications sûres et sécurisées ».
Elle explique ensuite que « cette liste donne la direction pour que, alors que la nouvelle génération de réseaux est construite à travers le pays, ils ne répètent pas les erreurs du passé et n’utilisent pas des équipements ou services qui constitueront une menace pour la sécurité nationale des États-Unis ou la sécurité et la sûreté des Américains ».
Tout espoir d’un retour à la normale semble donc bel et bien effacé pour le constructeur chinois Huawei. La « politique d’ouverture » demandée par Ren Zhengfei, fondateur et patron de Huawei, n’aura donc pas été dans les plans du gouvernement américain.
Pendant ce temps, Xiaomi sort de la liste noire
Placée sur liste noire à la toute fin du mandat de Donald Trump, Xiaomi a de son côté était graciée temporairement par un juge américain à Washington en attendant une décision de justice. En effet, le juge estime que les secrétariats américains à la Défense et au Trésor « n’ont pas montré que les intérêts de sécurité nationale en jeu ici étaient impérieux ».