Péages d’autoroute : Hausse des prix de 3% ou 5% en février 2024 ?
Préparez-vous à une augmentation des tarifs : Les péages d'autoroute pourraient connaître une hausse de 3% à 5% en février 2024 - Quel impact sur votre porte-monnaie ?
Tl;dr
- Hausse des péages d’autoroutes inférieure à 3% en 2024.
- Polémique avec les sociétés concessionnaires concernant la fiscalité.
- Vinci prévoit une hausse de 5% si nouvelle taxe appliquée.
- La taxe servira à financer des projets écologiques.
Une augmentation modérée des péages
Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, a affirmé mercredi que l’augmentation annuelle des péages d’autoroutes serait « inférieure à 3% » en 2024. Cette déclaration intervient dans un contexte de controverse avec les entreprises concessionnaires sur une possible augmentation de la fiscalité.
Le débat fiscal
L’un des principaux acteurs du secteur, Vinci, a indiqué que les tarifs des péages pourraient augmenter de 5% si une nouvelle taxe sur les concessions d’autoroutes était mise en place. Clément Beaune, en revanche, a tenu à souligner que cette taxe n’aurait aucun impact sur l’évolution des péages. Il a fermement rejeté la hausse évoquée par Vinci, insistant sur le fait que « c’est l’État qui à la fin prend un texte juridique qui valide cette évolution des péages ».
La taxe écologique
Ce nouvel impôt, baptisé « taxe sur les infrastructures de transport de longue distance », est censé rapporter 600 millions d’euros par an dès 2024. Selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, trois quarts de ces recettes proviendraient du secteur routier et un quart du secteur aérien. Cette taxe servira à financer des investissements dans les bornes électriques, le leasing social pour réduire le coût des voitures électriques et l’achat de nouveaux trains, a précisé M. Beaune.
L’avis de la rédaction
L’instauration de cette taxe pourrait être un pas significatif vers une transition écologique plus soutenue. Toutefois, l’opposition de Vinci, prête à contester cette mesure « par tous les moyens », souligne l’importance d’un dialogue constructif entre les acteurs publics et privés. Il sera crucial d’équilibrer les objectifs écologiques avec les intérêts économiques pour assurer une transition juste et durable.