Plus d’un million d’interventions pour impayés de gaz et d’électricité
Découvrez comment plus d'un million d'interventions pour impayés ont bouleversé le secteur de l'électricité et du gaz : une histoire captivante !
Tl;dr
- La précarité énergétique augmente en France.
- Plus d’un million d’interventions pour impayés d’électricité ou de gaz en 2023.
- Augmentation des limitations de puissance, baisse des coupures.
- Le Médiateur de l’énergie plaide pour un droit à une alimentation minimale.
La précarité énergétique : un fléau grandissant
La France est aux prises avec une augmentation significative de la précarité énergétique. Selon le Médiateur de l’énergie, plus d’un million d’interventions, allant des coupures aux limitations de puissance, ont eu lieu en 2023 pour cause d’impayés d’électricité ou de gaz. Ce chiffre représente une hausse de 3% par rapport à 2022.
Des interventions en hausse
Le Médiateur de l’énergie rapporte que « en électricité, 913 611 interventions pour impayés ont été réalisées (178 015 coupures et 735 596 limitations de puissance), 10 fois plus qu’en gaz (87 297 coupures) ». Cette situation met en lumière les difficultés croissantes des Français à régler leurs factures d’énergie.
Les limitations de puissance préférées aux coupures
« Les fournisseurs d’électricité choisissent davantage la limitation de puissance en cas d’impayés », note le Médiateur. En 2023, 735 596 limitations de puissance ont été enregistrées, soit une hausse de 15% par rapport à 2022. Parallèlement, les coupures d’électricité et de gaz ont baissé de 18%. Ce changement de pratique favorise la limitation de puissance, une mesure moins radicale que la coupure totale.
Un droit à l’alimentation minimale ?
Depuis 2021, le Médiateur de l’énergie plaide pour un droit à une alimentation minimale en électricité pour les résidences principales. Son objectif est de remplacer les coupures d’électricité par une limitation de la puissance du compteur, une mesure déjà mise en place par EDF.
L’avis de la rédaction
L’escalade de la précarité énergétique en France est une véritable alarme sociale. Il est urgent de repenser notre approche de l’énergie, en considérant l’accès à une alimentation minimale en électricité comme un droit fondamental. La limitation de puissance peut être une solution temporaire, mais il est crucial de s’attaquer aux racines du problème : la pauvreté énergétique et le besoin de mesures sociales adéquates.