Pourquoi souscrire une assurance animaux de compagnie ?

Photo d'illustration. Un animal de compagnie. Pixabay
Si une telle assurance ne revêt aucun caractère obligatoire, elle peut toutefois permettre d'alléger de gros coûts liés à leur santé.
Disons-le d’emblée, assurer son chat ou son chien n’est en aucun cas obligatoire. Seulement, cela peut devenir intéressant en cas de de gros souci relatif à leur santé car vous n’êtes pas sans savoir que la facture peut vite grimper chez le vétérinaire.
En 2020, l’étude menée par l’institut Ipsos pour le compte de SantéVet révélait que les frais vétérinaires représentaient 275 euros par an pour les propriétaires de chiens et de 158 euros pour les propriétaires de chats. Une moyenne, puisqu’un acte chirurgical ou une simple radiographie sont facturés de façon bien plus importante.
Que couvre une assurance animal de compagnie ?
Dans la grande majorité des cas, l’assurance devra couvrir au minimum :
- Les honoraires du vétérinaire;
- Les frais d’analyse et de médicaments prescrits;
- Les frais d’examens de radiologie;
- Les frais de séjour en clinique vétérinaire;
- Les transports en ambulance animalière;
- Les vaccins ou encore frais liés à l’euthanasie.
Mais certaines assurances peuvent couvrir également la garde de l’animal dans le cas d’une hospitalisation de son propriétaire.
Il faut garder à l’esprit qu’elle ne couvre qu’en de rares occasions les couramment engagés comme une visite annuelle dans un cabinet vétérinaire.
Coût et conditions d’une assurance chien ou chat
Globalement, il vous faudra débourser entre 20 à 40 euros par mois pour ce type d’assurance.
L’âge de l’animal pourra être un critère d’exclusion de la possibilité de le faire assurer, car les assureurs estiment qu’ils seront susceptibles d’être en mauvaise santé. Chien ou chat devra être vacciné au préalable, et tatoué.
Les critères à prendre en compte avant de signer ?
- les délais de carence, à savoir la période entre la signature du contrat et le début d’application des garanties;
- le plafond annuel de garantie, qui s’appliquera si l’animal est l’objet de nombreux actes médicaux;
- les franchises : un pourcentage des frais ou une somme forfaitaire;
- l’existence d’exclusions de certains actes médicaux, comme ceux dits “de convenance” comme une castration sans indication médicale.