Des produits injectables dédiés au blanchiment de la peau sont interdits
Alors que des femmes à la peau claire multiplient les séances d’UV pour un teint parfait, celles qui ont la peau foncée tentent de l’éclaircir. Elles ont donc recours à des solutions injectables qui sont désormais interdites.
L’ANSM interdit les produits dédiés au blanchiment de la peau
Depuis le 1er avril, la législation en France a été modifiée, car la liste des interdits s’allonge avec, notamment, les produits dédiés au blanchiment de la peau. C’est un véritable paradoxe qui s’opère dans le monde entier, car les femmes ne semblent jamais satisfaites de leur allure. Les séances d’UV ou les expositions au Soleil sont nombreuses pour les personnes qui ont la peau claire. En agissant de la sorte, elles sont même en mesure de mettre en danger leur vie à cause de ces cabines de bronzage. En parallèle, les femmes, et même les hommes qui ont une peau plus foncée ont recours à des produits dangereux qu’il est nécessaire d’injecter. L’ANSM souhaite les alerter au plus vite en insistant sur les effets indésirables et néfastes pour la santé.
Des effets dévastateurs identifiés en 2015
Comme les campagnes de prévention ne sont jamais suffisantes, l’Agence nationale de la santé et du médicament a pris une décision drastique. Appliquée depuis le 1er avril 2016, elle mentionne l’interdiction de tous les produits dédiés au blanchiment de la peau qui prennent la forme d’une injection. Cette décision a été motivée par plusieurs dossiers alarmants mettant en avant des effets secondaires : vertiges, palpitations, nausées… En France, les centres d’antipoison avaient soigné deux personnes, l’une avait même développé une gêne abdominale. Par conséquent, l’ANSM a réagi au plus vite pour lutter contre ces produits qui contiennent du glutathion et de facteur de croissance épidermique.
Les produits injectables sont en réalité des médicaments
Pour rappel, ces produits s’injectent via plusieurs modes : perfusion, intraveineuse ou intramusculaire. L’ANSM a pu se baser sur ce mode opératoire pour diffuser l’interdiction. En effet, avec une telle administration, ces produits sont considérés comme des médicaments. Or, ces derniers ne peuvent pas être commercialisés s’ils n’ont pas fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché. En ne possédant pas ce document, ils ont été interdits sur le marché français, ils deviennent ainsi en infraction. Il est également important de souligner que ces produits sont vendus sur le Web, la plus grande prudence est de mise. Des médicaments sur internet peuvent s’avérer très dangereux lorsqu’ils ne sont pas commercialisés par des plateformes homologuées.