Le drame de l’essai clinique de Rennes aurait bien eu lieu à cause de cette molécule
Il y a quelques semaines, la France était chamboulée avec ce drame identifié lors de l’essai clinique de Rennes. Désormais, nous en savons davantage sur cette molécule qui est bien responsable des effets secondaires et du décès d’un participant.
De nouvelles expertises après le choc de l’essai clinique
Plusieurs personnes ont accepté de rejoindre un panel de testeurs pour le compte d’un laboratoire européen. Les tests étaient réalisés à Rennes, mais l’établissement a été percuté par un drame d’une grande ampleur. Une personne a perdu la vie et plusieurs se sont retrouvées dans une situation très complexe. Le ministère de la Santé avait pris la parole à cette époque notamment pour demander une enquête. Les premières investigations avaient permis de découvrir que les phases avec les animaux avaient été problématiques. Désormais, une nouvelle enquête partage ses conclusions, elles montrent que la molécule testée est responsable de tous ces désagréments.
La molécule agissait sur plusieurs zones cérébrales
Les participants ont reçu différentes doses de cette molécule testée pour les besoins du laboratoire Bial situé au Portugal. L’action directe ou indirecte est la cause de la mort et des effets secondaires qui ont par la suite été référencés. Certains patients ne savent pas s’ils conserveront des séquelles à vie, d’autres ont commencé à retrouver une vie normale, mais c’est un long combat pour cette guérison. Les experts ont pu découvrir que le champ d’investigations de cette molécule n’était pas celui escompté. Le test devait entraîner une action sur l’enzyme FAAH, mais la réalité a été différente. En effet, d’autres enzymes cérébrales qui n’auraient pas dû être touchées ont finalement été impactées. Cela permet de comprendre un peu mieux les troubles neurologiques que plusieurs patients ont pu subir à la suite de ce test qui a provoqué des hospitalisations ainsi qu’un tragique décès.
La molécule Bia 10-2474 devait avoir des propriétés anti-douleur
Par conséquent, les expertises montrent que cette molécule est répertoriée dans la catégorie des « Dirty Drugs ». De ce fait, elle agit à plusieurs endroits dans le but d’obtenir une plus large indication thérapeutique. Ce serait toutefois le problème de cette molécule qui s’est attaquée à des zones qu’il ne fallait pas. Pourtant, au départ la BIA 10-2474 devait uniquement se concentrer sur des propriétés anti-douleur. Ces anomalies sont désormais pointées du doigt, mais de nombreuses questions subsistent. Fallait-il réellement tester cette molécule sur l’Homme ? Les résultats avec les animaux décédés n’étaient-ils pas assez évocateurs ?
Essai thérapeutique : le laboratoire de Rennes sous le coup d’une enquête de l’Igas
Plusieurs volontaires ont été blessés alors qu’ils participaient à un essai thérapeutique dans un laboratoire situé à Rennes. Ce dernier a reçu la visite des enquêteurs qui doivent se pencher sur les circonstances de cet accident.
L’Igas est arrivée à Rennes pour enquêter sur le drame
Depuis l’année dernière, 90 patients ont reçu des doses différentes d’une molécule dans le cadre d’un test thérapeutique. Toutefois, les personnes qui ont obtenu les doses les plus fortes ont été frappées par plusieurs symptômes. Cela a donc entraîné une hospitalisation de six personnes et l’une d’entre elles est même dans un état de mort cérébrale. Quelques heures après ce drame, l’enquête commence et c’est l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) qui est en charge de l’affaire. Lire plus
Essai thérapeutique à Rennes : une mort cérébrale et un handicap envisagé pour 3 volontaires
Un essai thérapeutique réalisé à Rennes n’a pas eu l’effet escompté sur plusieurs personnes. C’est le laboratoire Biotrial qui a effectué les tests et il est important de souligner qu’il bénéficie d’un agrément de la part du ministère de la Santé.
Un essai thérapeutique vire au drame à Rennes
Une inspection va être mise en place notamment pour éclaircir les conditions dans lesquelles le drame s’est produit. Deux études ont donc vu le jour, elles ont été demandées par l’ANSM ainsi que Marisol Touraine. En parallèle, une enquête pour « blessure involontaire supérieure à trois mois » a été décidée par le parquet de Paris. Cet essai thérapeutique était apparemment réalisé pour le compte d’un laboratoire portugais. Lire plus
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