Saint-Nazaire : le gouvernement signe un pacte territorial pour l’emploi
La ministre de travail a signé ce matin un pacte territorial pour l'emploi en Loire-Atlantique à l'occasion du salon Euromaritimes de Paris.
Le feuilleton des chantiers navals de Saint-Nazaire semble prendre une tournure un peu plus rassurante alors que le gouvernement a signé ce jeudi matin un pacte territorial pour l’emploi. La ministre de Travail Myriam El-Khomri et le secrétaire d’Etat à l’Industrie Christophe Sirugue ont signé dans la matinée ce pacte qui veut améliorer l’emploi sur les chantiers navals de Loire-Atlantique et le travail collectif entre les différentes entités concernées.
Un pacte territorial pour l’emploi signé par l’Etat ce matin
L’Etat a profité du salon Euromaritimes de Versaille pour procéder à la signature, initialement prévue pour le 20 janvier à Saint-Nazaire. Les autres signataires sont des industriels de la filière navale, notamment les chantiers STX dont la reprise inquiétait, des acteurs de la Région et de l’emploi, la communauté d’agglomération de la région nazairienne et de l’estuaire (Carene), les organisations patronales ainsi que les partenaires sociaux de la CFDT, CFE-CGC et CFTC.
L’Etat, les pouvoirs publiques et les entreprises se retrouvent pour chacun mettre la main à la pâte pour répondre aux dix actions énumérées pour faire face aux besoins de compétences du bassin nazairien à long terme. Le but pour le ministère est de « créer une coopération plus efficace entre, d’un côté, les entreprises qui ont des besoins de recrutement et, de l’autre, les organismes qui programment les formations », après avoir constaté que « aujourd’hui, les besoins exprimés par les entreprises ne sont pas suffisamment actualisés ».
Developper les compétences et améliorer le recrutement dans le bassin
De leur coté les entreprises vont s’assurer de mieux communiquer sur leur recrutement et chercher localement, tandis que les pouvoirs publiques s’engagent à développer la formation, mieux informer sur les contrats disponibles et les politiques de l’emploi.
Voila qui devrait peut-être donner un coup de pouce à cette région paradoxale, où le taux de chômage de 9,1% du bassin nazaréen est plus élevé que la moyenne régionale de 8,5% alors que les chantiers navals affichent un carnet de commande plein jusqu’en 2026. Les signataires notent que « le bassin connaît également des difficultés de recrutement parmi les plus élevées des Pays-de-la-Loire, et un assèchement des compétences industrielles disponibles ».