Un repas à un euro pour tous les étudiants dans les CROUS
Découvrez comment tous les étudiants dans les CROUS peuvent désormais se régaler avec des repas savoureux à seulement un euro grâce au nouveau budget !
Tl;dr
- La commission des Finances adopte l’amendement généralisant le tarif de un euro par repas dans les CROUS pour tous les étudiants.
- L’amendement, présenté par le groupe Écologiste et Social, est estimé à 90 millions d’euros par an.
- L’application de l’amendement dépend encore de l’adoption du projet de loi de finances par l’Assemblée nationale.
Un repas à un euro pour tous les étudiants ?
C’est une nouvelle qui va faire du bruit dans les couloirs des universités : la commission des Finances de l’Assemblée nationale a adopté mardi un amendement généralisant à tous les étudiants le tarif d’un euro par repas dans les CROUS. Cette mesure, initialement mise en place en 2020 pour les étudiants boursiers et par la suite étendue aux non-boursiers en situation de précarité, pourrait désormais bénéficier à tous.
Un coût estimé à 90 millions d’euros
Cet amendement a été présenté par le groupe Écologiste et Social. Son application représenterait un coût estimé à 90 millions d’euros par an. Cependant, il convient de noter que son application dépendra de l’adoption in fine du projet de loi de finances par l’Assemblée nationale.
Des opinions divergentes
La mesure a suscité des réactions contrastées au sein de l’Assemblée. La députée socialiste Céline Hervieu, en défendant l’amendement, a déclaré que » un jeune sur trois aujourd’hui, parmi ceux qui sont interrogés, déclare sauter souvent régulièrement des repas « . Ce à quoi le député Renaissance Thomas Cazenave a répondu avec scepticisme, qualifiant la mesure de » très régressive » et » la plus injuste qui soit « .
L’avis de la rédaction
Si cette mesure peut sembler coûteuse, elle souligne néanmoins l’urgence à agir face à la précarité étudiante qui s’est accrue avec la crise sanitaire. C’est une initiative qui, si elle est adoptée, pourrait changer le quotidien de nombreux étudiants, et représenter un pas de plus vers l’égalité des chances. Toutefois, elle soulève également des questions d’équité et d’efficacité de la dépense publique.