Alors que la direction du groupe, les syndicats et l'Etat doivent se rencontrer mardi 4 octobre, le Premier ministre déclarait hier qu'il comptait sauver le site Alstom à Belfort.
Une semaine importante pour les salariés belfortains d’Alstom qui ne cessent de lutter et d’attendre une décision depuis l’annonce de la fermeture du site par la direction début septembre. L’usine de Belfort pourrait bien rester ouverte alors que l’Etat, la direction du groupe ferroviaire et les syndicats doivent se rencontrer demain, mardi 4 octobre. De son coté le Premier ministre Manuel Valls semble déterminer à sauver le site.
Valls veut sauver Belfort
Manuel Valls était invité hier dimanche 2 octobre sur le plateau du Grand Jury de RTL, LCI et Le Figaro et il a tenu a bien faire comprendre qu’il comptait sauver le site de production et les employés d’Alstom à Belfort, menacés d’un transfert vers Reichshoffen en Alsace. Il déclarait clairement : “L’activité ferroviaire à Belfort sera maintenue et le site sera sauvé”.
Il a évoqué ses objectifs : “Nous présenterons des décisions dans les prochains jours avec un objectif clair : maintenir les compétences et le savoir-faire de notre industrie ferroviaire sur notre territoire”, sans pour autant rentrer dans les détails pratiques. Il a aussi annoncé “Le secrétaire d’Etat à l’Industrie proposera un certain nombre des pistes concrètes”, confirmant également la réunion de Christophe Sirugue, avec le PDG d’Alstom Henri Poupart-Lafarge et les syndicats ce mardi 4 octobre.
Quelles seront les solutions de l’Etat alors qu’Alstom ne voit pas de perspectives ?
Le forum syndical européen du groupe prévu à cette même date, qui devait démarrer le transfert des employés vers l’Alsace d’ici 2018, laisse place à une réunion de travail pour sauver l’usine. Le PDG déplorait un niveau de commande historiquement bas avec 20 locomotives par an actuellement contre 140 il y a 8 ans et ne voyait pas “d’issue structurelle” ni de perspectives pour le site.
Si les solutions sont floues pour faire face au manque de travail, sont évoqués des investissement de la part d’Alstom, des commandes publiques mais aussi des technologies d’avenir telles que les TGV du futur et bus du futur ou encore de nouvelles activités de fabrication en plus de la maintenance ferroviaire comme les véhicules électriques.