5% de réduction sur le remboursement des médicaments par la Sécurité Sociale en 2025
Découvrez comment une baisse de 5% du remboursement des médicaments par la sécurité sociale en 2025 pourrait affecter votre budget santé !
Tl;dr
- La Sécu réduira le remboursement des médicaments de 5% en 2025.
- La charge des consultations médicales augmentera de 5%.
- Les déremboursements entraîneront un transfert vers les complémentaires santé.
Déremboursement des médicaments : une charge accrue pour les Français
Un remboursement en baisse pour l’année 2025
En 2025, le taux de remboursement des médicaments par la Sécurité sociale baissera de 5%, a annoncé la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq. Cette décision, qui affectera tout autant la prise en charge des consultations médicales, a été prise dans le cadre des débats sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025.
Une hausse du « ticket modérateur »
Le « ticket modérateur », jusqu’alors pris en charge par les complémentaires santé, ne sera augmenté que de 5% pour les consultations médicales. Cependant, cette hausse sera compensée par une augmentation de 5% sur les médicaments. Cette décision engendrera un transfert vers les complémentaires santé dont le montant a été ramené de 1,1 milliard à 900 millions d’euros, a précisé la ministre.
Un dérapage des dépenses médicales
La ministre a également confirmé un dérapage des dépenses de médicaments cette année, évalué à 1,2 milliard d’euros. Face à cette situation, le gouvernement envisage d’instaurer un dialogue avec les industriels afin de trouver des mécanismes de compensation. Le collègue de la ministre, Laurent Saint-Martin, a souligné que ces différentes mesures devraient permettre de ramener à 200 millions d’euros le dépassement par rapport à la trajectoire présentée dans le budget de la Sécu pour 2025.
L’avis de la rédaction
Si cette décision peut sembler nécessaire pour équilibrer les comptes de la Sécurité sociale, elle pose néanmoins la question de l’accessibilité des soins pour tous. Il est à craindre que cette mesure accentue les inégalités de santé, en rendant plus difficile l’accès aux soins pour les personnes disposant de faibles revenus ou n’étant pas couvertes par une complémentaire santé. Un débat qui met en lumière l’importance d’une politique de santé qui prend en compte tous les citoyens.