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A un mois du premier tour des régionales, la poussée du FN monopolise l’attention

Actualités > Politique
Par Jerome Treglia,  publié le 5 novembre 2015 à 21h34.

La défaite annoncée de la gauche face à la droite dans une majorité de régions et la poussée du Front national, en position d’en remporter deux, dominent la campagne des élections régionales, parasitée par le débat sur l’attitude que devra adopter le PS à l’issue du premier tour.

Donnée gagnante dans au moins sept des treize régions métropolitaines, la droite semble devoir s’imposer largement lors de ce dernier rendez-vous électoral avant la présidentielle de 2017. «On a deux éléments très nets, un reflux très important de la gauche en général et du PS en particulier, et la droite bien partie pour remporter une majorité de régions», analyse Gaël Sliman, président de l’institut Odoxa.

Mais, quelle que soit l’ampleur de son succès, sa reconquête des régions est déjà occultée par la montée du FN, dont la présidente, Marine Le Pen, peut l’emporter en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

Deux sondages Ifop et BVA la placent en tête, avec 38% à 42% des intentions de vote au premier tour, le 6 décembre, loin devant Xavier Bertrand (Les Républicains) et Pierre de Saintignon (PS). Une semaine plus tard, la patronne du FN pourrait s’imposer avec 46% des voix dans l’hypothèse d’une triangulaire au second tour.

Crédité de 28% des voix par la Sofres, le FN semble en mesure d’arriver en tête au niveau national au premier tour, devant la droite et ses alliés centristes, à 27%, et le PS à 21%.

Manuel Valls sonne la mobilisation

L’hypothèse d’un ou plusieurs succès du FN, donné également gagnant, avec Marion Maréchal-Le Pen, en cas de triangulaire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a durci la campagne à peine entamée, droite et gauche s’accusant de faire le jeu du Front national.

Pour Manuel Valls, «il est hors de question de laisser le Front national gagner une région». Mais si ses propos ouvrent la voie à un éventuel retrait des listes PS arrivées en 3e position au premier tour, le Premier ministre entend d’abord se battre pour mobiliser son camp.

Le mauvais score annoncé de la gauche est dû à la défection d’une partie de ses électeurs, déçus notamment par les mauvais résultats du chef de l’Etat et du gouvernement sur le front de l’emploi. L’enjeu pour elle et donc de les convaincre d’aller voter. Manuel Valls va s’y employer en participant à une série d’une dizaine de meetings, qui culminera à la veille du premier tour, le 4 décembre à Marseille.

François Hollande a dramatisé de son côté la situation, en mettant en garde contre «les conséquences» d’une victoire FN dans une région.

«On est clairement dans une tripartition du champ politique – droite, gauche, FN – qui est maintenant la norme des élections intermédiaires du quinquennat Hollande», souligne Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. «Mais il faut être prudent, à un mois du scrutin, tempère-t-il. On a l’impression que les Français ne sont pas vraiment entrés dans la campagne».

Pour le PS, l’urgence est d’évacuer le débat sur son attitude au soir du premier tour et de tenter de rassembler la gauche, toujours aussi divisée malgré ses appels à l’union.

Alors, maintien ou retrait là où le FN peut l’emporter du second tour? Retirer une liste signifie pour un parti politique qu’il n’aura aucun élu au Conseil régional dans les cinq ans qui viennent et la question devrait donner lieu à de douloureux débats à gauche au soir du 6 décembre. Mais, même en cas de retrait de la liste PS dans le Nord, Marine Le Pen pourrait, selon BVA, s’imposer en cas de duel avec Xavier Bertrand.

Prudence à droite

La gauche peut espérer limiter les dégâts en conservant trois de ses bastions, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Bretagne et Aquitaine-Poitou-Charentes, où les sondages la placent en tête en cas de triangulaires.

Assurée d’effacer l’humiliation de 2010, quand elle n’avait réussi à l’emporter que dans une seule région – l’Alsace -, la droite est cette fois donnée gagnante dans sept. En Auvergne-Rhône-Alpes, Pays de la Loire, Bourgogne-Franche Comté, Centre-Val de Loire. Plus étroitement en Normandie et en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, où elle est sous la menace du FN, et en Ile-de-France, où les listes de Valérie Pécresse (LR) et de Claude Bartolone (PS) sont au coude à coude.

Prudence pourtant. Après un début de campagne très offensif, les chefs de file de la droite semblent modérer leurs propos pour ménager d’éventuels reports de voix de gauche au second tour.

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