Acer : une rançon de 50 millions d’euros est réclamée par des hackers
Le numéro 4 des ventes d’ordinateurs dans le monde vient d’être victime d’une attaque par ransomware.
La sécurité informatique est aujourd’hui au cœur des stratégies d’entreprise. Acer est en ce moment dans la tourmente à ce sujet. L’entreprise vient en effet d’être victime d’une attaque commanditée par le groupe de cybercriminels nommé REvil. Ce dernier demanderait aujourd’hui à l’entreprise 50 millions de dollars en cryptomonnaie.
Acer dans la tourmente suite à un ransomware
Le constructeur d’ordinateurs Acer a été victime il y a une semaine d’une intrusion dans ses serveurs. Résultat, des hackers du groupe REvil ont mis la main sur des documents confidentiels. D’après le site Bleeping Computer, les cybercriminels auraient déjà publié des preuves de cette attaque vendredi en partageant notamment des fichiers volés sur internet tels que des documents financiers, mais aussi des fichiers en lien avec des partenariats commerciaux.
Afin de permettre à l’entreprise de récupérer les données volées, REvil demande aujourd’hui 50 millions de dollars avant le 28 mars prochain, soit la somme la plus élevée jamais demandée dans une affaire de ransomware. Si ce montant n’est pas payé, la rançon sera doublée. Face à cette attaque, Acer déclare « qu’une enquête est en cours et, pour des raisons de sécurité, nous ne sommes pas en mesure d’en commenter les détails ».
Des échanges entre Acer et REvil rapportés
The Record Media a d’ailleurs réussi à mettre la main sur des échanges entre un négociateur mandaté par Acer ainsi que le groupe REvil. Le site rapporte ainsi les propos suivants du médiateur « Ce dont vous avez besoin, c’est de l’argent. J’ai besoin de mon travail et de la confiance de mon patron. Mais vous ne me donnez aucune possibilité de négociation à présenter à mon patron. Je suis vraiment en difficulté dans cette situation ». Ce à quoi un membre de REvil a répondu « Alors votre patron doit lui-même nous contacter. Vous êtes un négociateur incompétent ». Les négociations semblent donc pour le moment au point mort.