Avion : premier low-cost long-courrier français par French Blue
La nouvelle compagnie aérienne French Blue a inauguré son premier vol low-cost long-courrier, entre Paris et Punta Cana, samedi 10 septembre.
Il s’agit là d’une première pour le transporteur mais aussi en France. La nouvelle compagnie aérienne low-cost et long-courrier French Blue, qui appartient au groupe vendéen Dubreuil, a commencé à opérer sous son nom propre samedi 10 septembre pour un premier vol entre la France et la République Dominicaine à prix très réduit.
Des plages de rêve à portée de main
Un aller simple pour les plages paradisiaques de Punta Cana à partir de 149 euros voilà la politique tarifaire du groupe qui entend bien remuer le secteur aérien, alors même qu’Air France-KLM doit se pencher sur la question du longue distance low-cost pour novembre. Pour l’instant la liaison se fera 2 fois par semaine et l’entreprise compte passer à 4 lignes hebdomadaires d’ici la fin de l’année.
Lancée au printemps dernier, French Blue réalisait des vols au nom d’Air Caraïbes, une autre compagnie aérienne appartenant au groupe Dubreuil. La holding possède déjà des offres à destination des îles comme la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, Saint Domingue et Haïti, et veut continuer à développer son offre de transport aérien dans les caraïbes.
Une politique low-cost audacieuse
Un pari audacieux pour l’entreprise, mais elle bénéficie du soutient de sa grande soeur Air Caraïbe qui peut commercialiser ses vols et l’aider à remplir ses avions en lui apportant une partie de sa clientèle. Elle bénéficie aussi d’un coût de production 10% plus bas après avoir revu « les coûts de l’avion, de la maintenance, l’organisation de la distribution » comme le souligne Marc Rochet, le président de l’entreprise.
La compagnie propose ainsi une politique de low-cost classique où le moindre service est payant, y compris les boissons et repas ce qui est plutôt inhabituel sur les vols long-courrier. Mais compte tenu des long voyages le transporteur a fait quelques entorses et a choisi de ne pas maximiser le nombre de sièges au profit d’un peu de confort supplémentaire. Une recette qui semble payer car l’entreprise cumule déjà 20.000 billets vendus avec des prix en moyenne inférieurs de 15%.