Les bébés allaités seraient la cible d’une carence en vitamine D
Les professionnels de la Santé sont nombreux à insister sur les bienfaits de l’allaitement, mais finalement il y aurait un inconvénient à savoir une carence en vitamine D. Ces faits se produiraient surtout après un an.
Cette étude, menée par le Dr Jonathon Maguire du St. Michael’s Hospital de Toronto, a mesuré le taux sanguin de vitamine D de 2500 enfants canadiens âgés d’un à cinq ans.
L’allaitement cause des carences dès la naissance
Aujourd’hui, cette alimentation n’est plus systématique, car nombreuses sont les mamans à opter pour le biberon dès la sortie de la maternité. Pourtant, les professionnels de la Santé et notamment les pédiatres n’hésitent pas à insister sur le fait qu’elle apporte tout le nécessaire pour que le système immunitaire de l’enfant soit renforcé. En parallèle, une étude a vu le jour et elle mentionne de possibles carences en vitamine D dès la première année de l’enfant. Même si les vertus de l’allaitement ne sont pas remises en cause, les travaux partagés dans l’American Journal of Public Health montrent qu’une attention particulière est nécessaire.
L’importance de la vitamine D pour la santé de l’ossature
Pour limiter au maximum le surrisque d’une carence, il suffit de compléter l’allaitement avec un ajout de vitamine D dès la naissance et cela jusqu’au premier anniversaire du bébé. Ce supplément peut durer plus longtemps surtout si l’allaitement se poursuit après cette première année. Les scientifiques ont également précisé que ces carences étaient plus importantes dans les régions où les rayons du soleil ne sont pas vraiment au rendez-vous au cours de l’hiver. Les départements du sud souffriraient moins de ce problème. Pour rappel, ce sont les ultraviolets qui donnent la possibilité au corps de produire de la vitamine D et elle n’est pas à négliger.
Le risque de carences en vitamine D augmente avec l’âge
Elle est essentielle pour l’organisme, car elle favorise une santé optimale des os. En ce qui concerne cette étude, elle s’est déroulée avec 2500 enfants qui étaient âgés de 1 à 5 ans. Pendant 24 mois, les chercheurs ont examiné leur quotidien et notamment les carences en vitamine D. Les conclusions montrent qu’un surrisque de 6% est observé pour chacun des mois où l’enfant a été allaité. Plus cette alimentation continue sans ajout, plus les problèmes augmentent avec un surrisque de 30% dès le troisième anniversaire. Avant de procéder à une modification de l’alimentation, il est recommandé d’avoir l’avis d’un médecin.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l’allaitement exclusif au cours des 6 premiers mois de vie de l’enfant. À partir de six mois, l’organisation conseille l’introduction d’aliments solides nécessaires aux demandes énergiques du petit, tout en continuant l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans et au-delà.
Ces résultats ont été repris par l’American Journal of Public Health.