CAC 40: EDF pourrait potentiellement être remplacé par Klépierre
L’électricien EDF pourrait potentiellement céder sa place à la foncière Klépierre au sein du CAC 40, lors de la révision trimestrielle de l’indice phare de la Bourse de Paris, selon une note de Société Générale publiée lundi.
Les entrées et sorties de valeurs au sein du CAC 40 sont entre les mains du Conseil scientifique des indices d’Euronext, qui se réunit dans la plus grande discrétion quatre fois par an.
La prochaine revue d’effectifs “devrait être faite au plus tard le 10 décembre”, ont noté les analystes de Société Générale.
Selon eux, la situation boursière du groupe EDF “s’est détériorée” ce qui en fait du coup “un candidat sérieux pour l’élimination”. “Même si sa sortie serait politiquement sensible”, leur position boursière actuelle “justifie difficilement un maintien dans l’indice”, ont-ils ajouté en faisant référence au statut public de l’entreprise détenue à plus de 84% par l’État.
Société Générale se fonde sur deux critères, à savoir la valorisation boursière et le nombre de titres échangés, qui sont un peu différents de ceux utilisés par le Conseil des indices. Ce dernier s’appuie sur deux critères majeurs, la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d’échanges enregistrés sur les titres.
Depuis le début de l’année, le titre EDF a perdu près de 38%, tandis que Klépierre a pris plus de 19%.
A l’inverse pour les analystes de Société Générale, le “candidat le plus près” d’une entrée dans l’indice est Klépierre, suivi de peu par la société de services informatiques Atos.
Le dernier changement dans la composition de l’indice CAC 40 avait eu lieu en mars dernier avec l’arrivée du constructeur automobile Peugeot et la sortie du spécialiste de la sécurité numérique Gemalto.
La dernière réunion du Conseil des indices s’était conclue début septembre par un statu quo au sein du CAC 40.