Comment le COVID a-t-il influencé les chances d’emprunt d’un crédit bancaire ?
Hors ces conditions sanitaires, les banques étaient déjà très exigeantes par rapport au profil de leurs clients demandeurs d'un prêt immobilier.
En effet avant d’accorder de l’argent à quelqu’un il doivent être sûr que cette dernière pourra aisément rembourser ses dettes. Cependant, avec la crise sanitaire beaucoup de gens ont vu leurs salaires tourner vers la baisse, à cause des congés maladies qui ne sont malheureusement pas de leurs sorts (on ne choisit pas de tomber malade), les banques sont de plus en plus réticentes à accorder des prêts, notamment ceux de longues durées comme les prêts immobiliers.
Impact du Covid sur la possibilité de décrocher un crédit immobilier
Dès la première vague de Covid, beaucoup de personnes se sont vu écartées des projets d’emprunts de crédits immobiliers ,les plus concernés sont :
- Les primo accédants : notamment ceux dont la situation financière est un peu délicate.
- Les personnes âgées : considérées comme des sujets non rassurants, du fait de leurs fortes expositions à la maladie, à côté de leur fragilité.
- Les employés dans des secteurs« à risques »
Les risques de refus d’emprunt augmentent en fonction de la durée de l’arrêt maladie figurant sur vos fiches de paie. Effectivement, plus cette durée est longue, plus le salaire baisse, ce qui n’est pas motivant pour les banques, d’autant plus qu’elles ne prennent pas en considération les remboursements de la sécurité sociale. Par conséquent, pour remédier à ce problème, il faudra décaler vos projets immobiliers, jusqu’au rétablissement des trois dernières fiches de paies.
Quelle est la position de l’Etat face à ce dilemme ?
L’état n’est pas resté les bras croisés face à cette situation. Il a mis en place un dispositif d’aide financière aux salariés en difficulté à rembourser leurs crédits immobiliers, ou à payer leurs loyers. L’aide forfaitaire s’élève à 150€/ mois pour les salariés éligibles, ceci pour une période d’environ deux mois. Finalement, cette aide est supposée rassurer un peu les banques, mais elle reste sans succès.