Le constat alarmant de la sécurité routière : Deux enfants sur trois sont mal attachés en voiture
Les statistiques publiées ce mardi sont alarmantes, car elles montrent que les parents ne sont pas rigoureux lors des voyages en voiture. En effet, deux enfants sur trois ne sont pas assez bien attachés et cela peut être à l’origine de dommages importants.
Une étude se penche sur les erreurs commises en voiture
Il est important de noter que les enfants doivent prendre place à l’arrière du véhicule dans un siège-auto adapté à leur poids, leur morphologie et leur âge. De ce fait, le modèle n’est pas le même pour un nourrisson et un enfant un peu plus grand. Il est primordial d’accorder une attention particulière à la notice d’utilisation, car si la voiture est victime d’une collision, l’enfant mal attaché pourrait subir des lésions irréversibles et même décéder sur le coup. Cette étude a été réalisée par le laboratoire d’Accidentologie qui a pu collaborer avec Bébé Confort et l’association Prévention Routière.
En cas d’un choc, les lésions peuvent être irréversibles
L’enquête est intéressante, car elle permet de pointer du doigt les erreurs commises par les parents. Ces derniers ont tendance à vriller la ceinture, l’enfant n’est pas maintenu de façon optimum. Le harnais peut également être insuffisamment tendu et lors d’un choc, le bébé pourra subir un choc très important. Dans d’autres cas, les chercheurs ont même découvert que le harnais n’enveloppait pas les épaules. Ainsi, l’enfant deviendrait pratiquement un projectile lors d’un accident. Il y a quelques années, les méthodes d’installation étaient assez complexes, mais les fabricants ont fait quelques efforts pour optimiser la mise en place.
La vie de l’enfant dépend de l’installation du siège-auto
Aujourd’hui, il existe même le système isofix qui permet de clipser le siège-auto sur le châssis du véhicule. Seuls les derniers modèles sont équipés de cette technologie alors que les autres références utilisent la ceinture. L’étude démontre également que 4% des enfants ne sont pas attachés lors d’un trajet en voiture. En parallèle, les enquêteurs ont également mis le doigt sur 458 erreurs et 52% d’entre elles ont été qualifiées de sérieuses, elles pourraient être à l’origine de dommages conséquents.
Sur internet, il existe des tutoriels pour installer parfaitement le siège-auto et l’enfant. Il est primordial de prendre un peu de temps pour se documenter, car sa vie en dépend.
Siège auto : Les recommandations de la sécurité routière
Vous voyagez avec un enfant de moins de 10 ans ? Celui-ci doit obligatoirement être transporté à des places équipées de ceinture, dans un siège adapté à leur âge, leur morphologie et leur poids. Il existe 5 groupes de dispositifs de retenue correspondant au poids de l’enfant.
- Groupe 0 : de la naissance à 10 kg :
Le siège est placé dos à la route à l’avant ou à l’arrière de la voiture. L’enfant bénéficie d’une protection maximale en cas de choc frontal. Les nourrissons peuvent être installés dans un lit nacelle, disposé parallèlement au dossier de la banquette arrière et fixé par des sangles aux points d’ancrage des ceintures de sécurité.
- Groupe 0+ : de la naissance à 13 kg :
Version surdimensionnée du précédent, ce siège permet de transporter l’enfant dos à la route, dans une position semi-allongée. Il doit être installé dans les même conditions que le siège du groupe 0.
- Groupe 1 : de 9 kg à 18 kg :
L’enfant se tient bien assis et peut résister aux forces qui le propulsent vers l’avant lors d’un freinage. Il peut être installé dans un siège doté d’un harnais (siège-baquet) ou dans un siège avec tablette de protection (siège à réceptacle) susceptible de se fixer aux deux points d’ancrage de la ceinture médiane.
- Groupe 2 (15 à 25 kg) et groupe 3 (22 à 36 kg) :
La taille et la corpulence de l’enfant imposent de l’installer dans un siège ou sur un coussin rehausseur. Il y restera jusqu’à ses 10 ans.
Il est interdit de transporter un enfant de moins de 10 ans aux places avant d’un véhicule, sauf si les places arrière ne sont pas équipées de ceinture. Dans ce cas, l’enfant devra tout de même être installé dans un dispositif de retenue adapté.
Source securite-routiere.gouv.fr