Covid-19 : depuis mars 2020, 44 % des Français ne sont pas partis en vacances

Une plage idyllique.Crédits photos Dailymotion
A cause de la crise sanitaire, presque un français sur deux a renoncé à partir en vacances, mais pour un week-end.
Cela fait maintenant plus d’un an que le monde est sous le joug du virus de la Covid-19. Face à cette situation, de nombreuses mesures restrictives ont été mises en place, ce qui a empêché grandement les citoyens de se déplacer. Une récente étude de l’Observatoire des nouvelles consommations, financé par E. Leclerc et réalisé par l’Institut de sondage IPSOS, vient ainsi révéler que 44 % des Français ne sont pas partis en vacances depuis le début de la pandémie.
Près de la moitié des Français n’ont pas voyagé en 2020
Sans grande surprise, l’année de restrictions sanitaires a fortement pesé sur les vacances des Français. Selon cette nouvelle étude réalisée les 2 et 3 mai sur 1 052 personnes âgées de 18 à 75 ans, 44 % des citoyens de l’hexagone ne seraient pas partis en week-end ou en vacances depuis mars 2020. La raison est simple : l’incertitude et les aléas liés à la crise sanitaire de Covid-19.
Nous remarquons ainsi que la proportion de personnes n’ayant pas voyagé est plus importante chez les classes moyennes (52 %) et les plus modestes (62%). Parmi le panel étudié, 61 % des sondés soulignent avoir eu l’impression de « vivre enfermés » depuis plus d’un an. De ce fait, plus de 8 Français sur 10 (81 %) affirment avoir envie de partir en week-end ou en vacances dans les prochaines semaines.
Face à cette forte envie de voyager, une problématique reste : le coût des séjours. En effet, 82 % des Français considèrent que celui-ci est un frein à l’organisation d’un week-end d’évasion, principalement pour personnes ayant un revenu inférieur à 2 000 euros par mois (90%). Le risque d’annulation du séjour lié à la crise sanitaire est un frein pour 71 % des Français.
Face à l’incertitude de l’ouverture de certains commerces ou lieux publics, l’organisation d’un week-end nécessite beaucoup d’effort et d’investissement pour les Français afin de trouver comment se nourrir (58 %), ou se loger (56 %), quelles activités faire (52 %) ou encore trouver la destination adéquate (51 %).