Crowdfunding immobilier : quels sont les avantages et inconvénients ?

Avec type d'investissements, ce sont vos économies qui sont utilisées pour financer le projet d’un promoteur.

Si vous n’avez jamais entendu parler de crowdfunding immobilier, c’est le moment peut-être de vous y intéresser.

En préambule, il convient de le différencier de la SCPI. En effet, si la Société civile de placement immobilier permet d’acheter des parts des biens et de recevoir une portion des revenus générés par leur location, le crowdfunding permet seulement de financer un projet et non en devenir propriétaire.

Le fonctionnement du crowdfunding immobilier

Qu’il s’agisse de neuf ou de rénovation, ce sont les économies des particuliers qui servent ici à financer un projet immobilier.  Le promoteur va certes bénéficier d’une trésorerie conséquente mais peut aussi contracter un prêt par la suite. Constituer un apport, voici ce qui lui permet de rencontrer les banques.

Du côté du particulier qui investit, il faut passer par une plateforme dédiée qui servira d’intermédiaire. Le ticket d’entrée est généralement fixé à 1000 euros,

Les avantages du dispositif

La rentabilité

Les rendements susceptibles d’être offerts par les offres de crowdfunding immobilier sont très attractifs : de 8 % à 12 % par an avant impôts. De quoi pallier largement l’inflation.

Investissement à court terme

Si la durée d’investissement varie, elle est en moyenne de 20 mois. Le capital investi est peu mobilisé, et surtout rapporte vite.

Simplicité

Grâce au passage obligé par une plateforme, l’investissement peut être réalisé en quelques clics. Et donc, sans passer par des rendez-vous dans un établissement bancaire, ou par la gestion locative du projet.

Quels inconvénients ?

Le blocage du montant investi

En revanche, le montant investi sera bloqué pour toute la durée du projet. Mais comme nous l’avons dit, cette durée est relativement courte. Cependant, comme partout, des retards peuvent se produire.

Quel risque ?

Ce dispositif présente forcément des risques mais ils sont beaucoup plus mesurés que ceux induits par les placements en Bourse ou dans les cryptomonnaies.

Et à ce jour, aucune plateforme n’a dû faire face à un défaut de paiement.