D’après l’UFC-Que choisir, le Nutri-Score incite les industriels à améliorer leurs recettes
L'association de consommateurs demande en outre aux autorités européennes de rendre obligatoire l'affichage du Nutri-Score.
Le Nutri-Score a fait son apparition en 2015, avec le but d’inciter les industriels à modifier leurs recettes et améliorer la valeur nutritionnelle de leurs produits.
Mais selon l’UFC-Que choisir, à ce jour deux-tiers des volumes de produits alimentaires ne l’arborent pas.
Sept familles de produits analysées
Ainsi, relève l’association de consommateurs, quand l’étiquetage « est majoritairement présent dans un rayon, les recettes s’améliorent du point de vue nutritionnel », en revanche « quand il est peu affiché, la piètre qualité nutritionnelle des rayons stagne ».
Ce constat découle de la comparaison de la répartition globale des Nutri-Score entre 2015 et en 2022, et concernant sept familles de produits.
Une « amélioration très significative » pour certains produits
Un exemple ? En ce qui concerne les produits comme les pains de mie et biscottes, les barres céréalières ou encore les céréales du petit-déjeuner, l’association a observé une « amélioration très significative » de la proportion des Nutri-Score favorables (classes A, B et C).
Même constat d’amélioration parmi les plats préparés : les graisses saturées ont diminué de 12% dans ceux d’Intermarché (44 références) et de 21% dans ceux de Lidl (18 références), par exemple.
Rendre le Nutri-Score obligatoire
Mais pour quatre familles de produits (biscuits et gâteaux industriels, produits chocolatés, sauces, glaces et sorbets), l’affichage est moins présent et peu d’améliorations sont relevées.
L’UFC indique à ce sujet :
Ce refus de pans entier de l’industrie alimentaire d’afficher le Nutri-Score (…) prive les consommateurs d’un outil d’autant plus nécessaire que l’offre est particulièrement déséquilibrée dans ces rayons.
L’association remarque encore que « six ans après le choix par la France du Nutri-Score comme modèle officiel, la part des marques nationales refusant d’afficher le logo (…) couvre près des deux tiers des volumes des ventes« . L’UFC souhaitant que le Nutri-Score devienne obligatoire, en France comme à l’échelle de l’Union européenne.