La dette publique a augmenté de plus de 30 milliards au deuxième trimestre
Le problème de la dette publique n'est pas près d'être réglé, alors que celle ci atteindrait presque les 99% du PIB avec une augmentation de 30 milliards au deuxième trimestre.
Le déficit public n’est pas près de sortir la tête de l’eau, alors que l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié ses chiffres ce vendredi 30 septembre. L’addition est plutôt salée pour le gouvernement avec une hausse de la dette publique de 31,7 milliards d’euros au deuxième trimestre 2016, pour atteindre un total de 2170,6 milliards d’euros.
Une hausse de la dette publique jusqu’a 98,4% du PIB
Comparée au Produit intérieur brut (PIB), cette dette de l’ensemble des administration mesurée selon les indicateurs de Maastricht représenterait dorénavant 98,4% de la richesse nationale, avec une augmentation de 0,9 point par rapport au premier trimestre de l’année qui affichait 97,5%. Une nouvelle loin des prévisions de Bercy qui estimaient que la dette devrait être similaire à l’an dernier à hauteur de 96,1% du PIB et qu’elle se stabiliserait l’année prochaine à 96%.
Une hausse que l’Insee attribue principalement à l’Etat : « Cette hausse provient pour l’essentiel de la dette négociable à long terme (+30,7 milliards). De plus, les dépôts des correspondants au Trésor augmentent de 600 millions d’euros et les encours de prêts de 100 millions d’euros. En revanche, la dette obligataire à court terme diminue de 1,7 milliard d’euros ».
Une hausse aux dessus des objectifs de l’Etat
Pour ce qui concerne l’endettement des administrations publiques (Apul), l’Institut déclare : « Les régions s’endettent de 1,2 milliard. Au contraire, les communes se désendettent de 500 millions et les départements de 300 millions d’euros. La contribution des autres Apul (régions, syndicats intercommunaux, organismes divers d’administration locale) est stable ». Les administrations de sécurité sociale contribuent à la dette avec une augmentation de 2,3 milliards d’euros.
Les bons élèves sont les organismes divers d’administration centrale (Odac) dont la contribution à la dette diminue légèrement de 800 millions d’euros. Par contre l’Insee fait remarquer la valeur totale des actions cotées et des titres d’organismes de placement collectif (OPC) détenus par les administrations publiques diminue de 7,3 milliards pour atteindre 203,9 milliards.