Les discriminations à l’embauche touchent surtout l’apparence physique
Tous les postulants ne sont pas logés à la même enseigne et cela ne relève pas des compétences. En réalité, c’est l’apparence physique qui dispose d’une place prépondérante. Les vêtements et même le surpoids sont des facteurs de discriminations importants.
Le surpoids est un des facteurs discriminatoires lors d’un entretien d’embauche
Même avec un CV en béton, certaines personnes ne seront pas acceptées à cause d’un physique qui ne correspond pas à l’idéal recherché. Par conséquent, parfois ce seront les vêtements qui ne combleront pas les attentes, mais dans d’autres cas, le surpoids sera rédhibitoire. Si certains pensaient que la société avait avancé dans le bon sens, d’autres évoqueront le contraire. En effet, lors d’un entretien d’embauche, les discriminations ont la vie dure et ce n’est pas une étude du Défendeur des droits et l’Organisation internationale du Travail qui illustrera le contraire.
Les femmes sont les premières victimes de leur physique
Malheureusement, ces critères représenteraient même une tendance grandissante sur le sol français. Par conséquent, les discriminations qui sont en lien avec le physique n’ont absolument pas baissé puisque c’est le contraire qui s’est produit. Les statistiques montrent que 10% des femmes ont été victimes d’une telle situation contre 6% chez les hommes. Dans la rubrique des critères, nous avons pu découvrir que les traits du visage, la corpulence, la couleur de la peau ou celle des yeux et même la silhouette et un handicap visible peuvent représenter une source de rejet lors d’un entretien d’embauche.
Ne pas hésiter à porter en justice une affaire de discriminations
Inutile de travailler son CV avec rigueur et précision, car l’apparence aura une place primordiale. Les statistiques révèlent avec froideur qu’il est inutile de se présenter devant un employeur si le physique n’est pas celui recherché. Les conséquences sont désastreuses, car les discriminations accentuent le mal-être des personnes concernées. Les chiffres montrent également que les femmes frappées par l’obésité sont huit fois plus nombreuses à être touchées par les discriminations liées à leur poids que celles qui sont dites « normales ». Un autre fait inquiétant est listé et il concerne le silence. Peu de personnes ont recours à la justice pour dénoncer ces faits qui sont interdits par la loi.