Suppression de postes chez EDF : 68 000 salariés concernés
EDF doit renforcer ses investissements et cet effort se traduirait par un plan social non négligeable. La firme est contrainte de supprimer 4000 postes qui disparaîtront d’ici trois années. Cette information n’est pas surprenante au vu de ses engagements.
Les décisions d’EDF conduisent le groupe à une suppression massive
Déjà en décembre 2015, les dirigeants d’EDF faisaient part de leurs intentions pour favoriser les marges de manœuvre. L’entreprise souhaite optimiser la mise aux normes des centrales nucléaires qui ont tendance à afficher une certaine vieillesse. Ce ne sont pas les seuls plans proposés par l’entreprise qui souhaite aussi financer la construction d’un EPR qui sera situé au Royaume-Uni, à Hinkley Point.
Pas de licenciements prévus par EDF pour ce plan social
Ces mesures ne peuvent pas être faites sans un plan social, c’est pour cette raison qu’EDF a l’intention de mettre un terme à 4000 postes sans aucun licenciement (départ anticipé ou départ à la retraite non remplacé). Ces décisions ont eu un impact sur le titre en Bourse, car à la fin de la journée, il avait dégringolé à -1.58%. Ce n’est pas surprenant, car une telle information a toujours une répercussion et dans ce cas de figure, elle est négative. Cette tendance n’est pas nouvelle, car EDF a été mis à la porte du CAC 40 notamment à cause d’une perte de 50% de sa valeur.
68 000 salariés touchés par cette suppression de 4000/5000 postes
Cette situation a été favorisée par l’accroissement de la dette qui a atteint près de 37 milliards d’euros. De son côté, EDF n’a pas souhaité rebondir sur la publication d’une telle nouvelle, mais les sources syndicales ont été un peu plus bavardes. Elles précisent que la suppression ne devrait pas atteindre 4000 postes, car l’entreprise se pencherait davantage sur un chiffre plus important à savoir 5000. Cette décision n’est pas anodine pour les salariés, car ce sont 68 000 personnes qui sont concernées.