EDF et l’Etat se mettent d’accord sur 400 millions pour fermer Fessenheim
La question des indemnités pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim vient d'être tranchée mercredi. L'Etat et EDF se sont accordé sur une somme de 400 millions minimum.
Le débat sur la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin, vient de faire un pas en avant, alors que Bloomberg révélait mercredi 24 août un accord entre les deux parties impliquées, le Gouvernement et le producteur d’électricité EDF. Un accord qui porterait sur la somme de 400 millions d’euros pour l’arrêt de la plus ancienne centrale nucléaire de France, selon l’agence financière américaine.
Une indemnisation par étapes pour une montant total encore incertain
Une information qu’est venu compléter le Ministère de l’écologie, qui a indiqué que l’indemnisation sera progressive et se fera par étapes. L’électricien recevra dans un premier temps un montant de 100 millions d’euros en 2019 pour la fermeture de la centrale de la région Haut-Rhin. S’en suivront d’autres paliers de règlement selon différemment paramètres, comme l’évolution du coût de l’énergie notamment.
L’agence Bloomberg mentionne des sources proches du dossier qui ont évoqué un montant de 300 millions d’euros pour la deuxième étape de règlement, ce qui amène la somme à un total de 400 millions d’euros. Mais c’est sans compter la part variable qui sera versée à partir de 2022 en fonction du prix de l’énergie, pour compenser le manque à gagner engendré par la fermeture anticipée. Une facture qui pourrait énormément gonfler, selon les fluctuations du marché de l’électricité.
Une fermeture prévue pour la fin d’année
L’accord est dans les tuyaux et EDF le présentera à son comité central d’entreprise courant septembre pour pouvoir le passer ensuite à son conseil d’administration avant la fin de l’année. Suite à quoi le Gouvernement devra prendre un décret afin de valider la fermeture de la centrale de Fessenheim.
Reste à savoir si cela sera fait avant la fin de l’année comme l’avait confirmé François Hollande en avril dernier. La question se pose également quant aux collectivités qui se retrouveront avec la fermeture de la centrale sur les bras.