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EDF ne prévoit pas de fermer plus de deux réacteurs nucléaires en France

Actualités > EDF
Par Michele Lejeune,  publié le 17 février 2016 à 4h49.

EDF n’a pas l’intention, dans les dix ans à venir, de procéder à d’autres fermetures de centrales nucléaires en France que celle nécessaire pour compenser l’entrée en service de l’EPR de Flamanville (Manche), a déclaré mardi son PDG, Jean-Bernard Lévy.

La Cour des comptes avait estimé mercredi que la mise en oeuvre de la loi française de transition énergétique pourrait conduire le géant de l’électricité à fermer 17 à 20 de ses 58 réacteurs français dans l’hypothèse d’une consommation de courant constante.

La loi, promulguée en août 2015, réduit en effet à 50% la part de l’atome dans la production électrique de la France à horizon 2025, contre 76% en 2015, et plafonne à son niveau actuel de 63,2 gigawatts la production nucléaire du pays. Cette dernière disposition contraindra EDF à fermer deux réacteurs, normalement ceux de Fessenheim (Haut-Rhin), pour compenser la mise en service de l’EPR de Flamanville, reportée à fin 2018.

“Lorsqu’il y aura le réacteur de Flamanville qui sera disponible, nous devrons retirer, normalement, deux réacteurs du parc actuel”, a indiqué Jean-Bernard Lévy sur RTL.

Mais aucune autre fermeture n’est envisagée pour parvenir au plafond de 50% d’électricité nucléaire.

“Il n’y a pas d’autre fermeture de prévue dans les dix ans à venir”, a insisté le PDG. “A moyen terme, l’Etat a donné son accord pour que nous modernisions le parc actuel de façon à ce que la durée de vie qui a été conçue pour 40 ans, nous la montions à 50 et 60 ans, sous réserve que la sécurité nucléaire soit garantie”, a-t-il expliqué.

“Nous n’avons pas prévu, en liaison avec l’Etat, compte tenu des besoins en électricité des Français, de fermer d’autres centrales que les deux qui seront fermées”, a-t-il poursuivi. Réagissant à cette annonce, Greenpeace a estimé que EDF affichait “un mépris absolu du projet politique de François Hollande, qui devrait viser à fermer 5 réacteurs d’ici la fin du mandat et au moins 28 réacteurs  d’ici 2025”.

“C’est la seule et unique façon d’appliquer la loi de transition énergétique”, a estimé l’ONG environnementale.

Le député écologiste Noël Mamère s’est lui dit très pessimiste quant à la fermeture de la centrale de Fessenheim, que le président de la République avait promis en 2012 de fermer au cours de son quinquennat.

“Il reste 15 mois et je ne vois pas les conditions politiques réunies pour fermer Fessenheim”, a avancé M. Mamère. “La confiance, elle se juge sur des actes et je n’ai pas le sentiment aujourd’hui que l’écologie soit la priorité de ce gouvernement”.

Les implications de la loi de transition énergétique devront être évaluées dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Ce texte réglementaire, qui doit décliner les moyens de production par type d’énergie (nucléaire, énergies renouvelables, gaz, etc.), devrait être présenté par le gouvernement d’ici fin février.

“Nous allons regarder ce projet de programmation pluriannuelle de l’énergie lorsqu’il sera publié et en tirer les conséquences”, a assuré Jean-Bernard Lévy lors d’une conférence de presse.

Le Récap
  • Mais aucune autre fermeture n’est envisagée pour parvenir au plafond de 50% d’électricité nucléaire.
  • “C’est la seule et unique façon d’appliquer la loi de transition énergétique”, a estimé l’ONG environnementale.
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