Électricité : attention, les tarifs vont faire considérablement augmenter la facture en 2022

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À l’horizon de l’année 2022, une hausse conséquente des tarifs de l’électricité semble se profiler.
Mauvaise nouvelle pour le portefeuille des Français, les tarifs de l’électricité ne vont pas aller en s’arrangeant. Prochainement, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) communiquera les prochains tarifs réglementés de l’électricité entrant en vigueur pour le 1er août 2021. Selon BFM Business, le prix devrait subir une hausse inférieure à 1 %. Cependant, la prochaine révision programmée pour le 1er février 2022 semble d’ores et déjà de mauvais augure avec une augmentation majeure des tarifs.
Les factures d’électricité sont prêtes à augmenter en 2022
Les tarifs ne semblent pas sujets à baisser concernant l’électricité. Selon BFM Business, le prix de l’électricité devrait augmenter de 5 à 6 % suite à la prochaine révision des tarifs réglementés le 1er février 2022. À la fin juin, Frank Roubanovitch, le président du Comité de liaison des entreprises consommatrices d’électricité (CLEEE), révélait que « les prix du marché sont en explosion en ce moment, puisqu’on est passé en quelques mois de 40 € (du mégawattheure) à 72 € ». BFM Business souligne aussi que « certains analystes estiment même qu’ils pourraient augmenter jusqu’à 100 €/MWh à la fin de l’année ». Une mauvaise nouvelle étant donné que ce sont les prix du mois de décembre qui servent de référence dans le calcul des tarifs qui seront appliqués à partir de février.
Face à cette future hausse préoccupante, le gouvernement réfléchit déjà à des solutions pour rendre la hausse moins perceptible, et ainsi préserver le pouvoir d’achat des Français juste avant la période des élections présidentielles. BFM Business explique ainsi que deux options sont en cours de réflexion : la première est de baisser une taxe appliquée sur la consommation d’électricité (la Contribution au service public de l’énergie (CSPE) et l’autre consiste à augmenter le quota d’électricité issue du nucléaire qu’EDF peut vendre à ses concurrents à prix fixe et bon marché (42 €/MWh). Cela permettrait ainsi d’obtenir une baisse mécanique des prix sur le marché et par ricochet une moindre hausse des tarifs réglementés.