Emmanuel Macron veut que ses adhérents fassent « d’ici l’été » un « bilan du pays »
Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu’il allait demander aux adhérents du mouvement politique « En Marche » qu’il vient de lancer, de faire « d’ici l’été » un « bilan du pays » lors d’une « grande opération de porte-à-porte ».
Apporter leurs idées, leurs contributions, leurs propositions
Invité du journal télévisé de France 2, il a indiqué vouloir lancer une « grande marche », lors de laquelle les adhérents de son mouvement iront « faire une grande opération de porte-à-porte ».
« Celles et ceux qui veulent s’engager, c’est pour apporter leurs idées, leurs contributions, leurs propositions, et je veux aussi leur proposer d’aller faire un bilan du pays », a-t-il déclaré, revendiquant « 13.000 adhérents » depuis le lancement d’En Marche, mercredi dernier.
Selon le ministre de l’Economie, « ce qui manque aujourd’hui, c’est de partager à un moment essentiel de la vie politique française, les constats sur ce que nous devons faire, et proposer des solutions radicales ».
« rassembler des bonnes volontés de droite et de gauche »
« Quand on veut dire +La France doit réussir dans la mondialisation+, ça veut dire qu’on doit repenser justement le rapport au travail », a-t-il expliqué. « Comment on redonne une place au travailleur, pas simplement dans les débats caricaturaux qu’on voit aujourd’hui parce qu’il y a des tensions dans le pays, comment on recrée du consensus au bon moment, avant de se présenter à l’élection » présidentielle de 2017 ?, s’est-il interrogé.
Niant entreprendre une « aventure personnelle », M. Macron a affirmé vouloir avant tout « rassembler des bonnes volontés de droite et de gauche » sur trois valeurs: « l’émancipation par le travail », « la réconciliation de la liberté et de la justice » et « l’Europe ».
« Je suis aujourd’hui dans un gouvernement de gauche, je suis de gauche, je viens de la gauche, mais j’ai envie de travailler avec des hommes et des femmes de droite et je ne me satisfais pas de la géographie actuelle », a martelé le ministre de l’Economie.
« Je ne ferai rien qui fragilise le président de la République », a-t-il assuré, se disant « attaché à sa relation personnelle » avec François Hollande.