ExoMars rassure les équipes de l’ESA avec une première photo
ExoMars a pris son envol le 14 mars dernier pour découvrir l’atmosphère de la planète rouge. Son objectif est très précis, mais, pour l’instant, elle continue son voyage. La sonde a pu envoyer une première photo, les équipes ont été rassurées.
L’appareil continue sa route jusqu’à Mars, elle devrait atteindre la planète rouge d’ici le mois d’octobre. En attendant, les équipes ont eu besoin de se rassurer, cette première photo est donc à la fois encourageante et prometteuse. Pour l’instant, tout semble parfaitement fonctionner. ExoMars est donc prête à commencer sa mission développée par l’ESA. Cette première phase du programme est essentiel, il permet d’envoyer l’atterrisseur Schiaparelli. Il aura la lourde tâche de préparer l’arrivée du rover ExoMars qui décollera en mai 2018.
En parallèle, la sonde se focalisera sur l’atmosphère, l’objectif consistera à déterminer si des traces de méthane sont réellement présentes. Les chercheurs de l’ESA qui ont collaboré avec l’agence Roscosmos espèrent qu’ils pourront prouver qu’une vie passée ou présente est possible sur Mars. Le rover de la Nasa à savoir Curiosity a en partie confirmé cette hypothèse, mais c’est la première fois que l’Europe participe à une telle aventure avec un robot.
Les scientifiques ont pu tester sa capacité à réaliser des clichés
Avant d’arriver vers Mars et de scruter l’atmosphère à la recherche de méthane, ExoMars est contraint de subir quelques tests. Les scientifiques ont pu tester sa capacité à réaliser des clichés avant de les transmettre à la Terre. Les résultats sont encourageants, car tous les systèmes fonctionnent parfaitement, c’est aussi le cas pour la manœuvre de ce vaisseau décrit comme sophistiqué.
Depuis le départ d’ExoMars 2016, les équipes de la mission ont procédé à une série de tests afin de vérifier que tout fonctionne bien. « Tous les systèmes ont été activés et vérifiés – énergie, communication, guidage, navigation – et les équipes chargées de contrôler le vol se sont habituées à manoeuvrer ce vaisseau sophistiqué », a indiqué Peter Schmitz, responsable des opérations sur le vaisseau spatial, dans un communiqué de l’ESA.
La caméra haute définition de la sonde TGO, fournie par la Suisse, a envoyé il y a quelques jours ses premières images de l’espace. « Elles sont très rassurantes », a précisé Nicolas Thomas, scientifique en charge de cet instrument.
« Les instruments de TGO et de Schiaparelli fonctionnent tous bien. Les équipes scientifiques vont continuer à vérifier leur calibrage et leur configuration pendant le voyage de la sonde vers Mars », a souligné Hakan Svedhem, responsable scientifique du projet ExoMars 2016.
First light for my high-res camera CaSSIS! I see stars! Full story: #ExoMars https://t.co/wncKRobCCs pic.twitter.com/QyclDcBsJQ
— ExoMars orbiter (@ESA_TGO) 14 avril 2016
Analyser les gaz présents dans l’atmosphère de la planète Mars.
ExoMars 2016 est capital pour l’Europe qui espère trouver la vie sur la planète rouge. L’Europe part donc à la recherche d’une vie microbienne. Ce sera le rôle de l’orbiteur qui tentera de scruter la surface. L’objectif ne consiste pas à découvrir si une vie a été observée par le passé, mais si elle est présente aujourd’hui. Cette dernière fera l’objet d’une seconde mission, car le petit rover devra quant à lui se focaliser sur le passé de la planète rouge. En ce qui concerne le satellite baptisé TGO, il aura pour mission d’analyser les gaz présents dans l’atmosphère de la planète Mars.
Un second volet d’ExoMars, prévu pour au plus tôt 2018, consistera à l’envoi d’un robot d’exploration de Mars. « La mission ExoMars a deux objectifs. L’un, technologique, pour prouver que l’Europe est capable de faire atterrir quelque chose vers Mars et un autre, scientifique, avec l’étude de l’atmosphère de Mars« , a souligné Ann Carine Vandaele de l’IASB. Le voyage de la sonde en direction de Mars devrait durer sept mois.
ExoMars aura pour objectif d’envoyer un robot qui aura les capacités de forer le sol de Mars. En parallèle, le directeur général de l’ESA a souhaité insister sur le fait que le départ programmé pour 2018 pourrait être effectif finalement en 2020.
Le robot sera notamment chargé de percer le sol de Mars jusqu’à deux mètres de profondeur et de prélever des échantillons qui seront analysés sur place. Il explorera une zone où se trouvent des argiles très anciennes.
L’espoir est de trouver des traces de matériaux organiques qui auraient pu se trouver sur Mars «il y a quatre milliards d’années lorsque sa surface ressemblait plus ou moins à celle de la Terre au moment où la vie est apparue sur notre planète», explique M. Vago.
Les objectifs ExoMars pour Franck Montmessin chercheur au CNRS
ExoMars représente la seconde phase de l’exploration martienne par l’Agence spatiale européenne (Esa). Elle succède à Mars Express, qui orbite autour de Mars depuis 2003 et constitue un grand succès scientifique. Avec cette nouvelle expédition en deux parties, l’Europe veut cette fois se poser à la surface de Mars. La première mission – ExoMars 2016- lancée lundi depuis Baikonur (Kazakhstan) doit permettre d’atteindre la planète rouge en octobre prochain. Elle se compose d’un orbiteur – le Trace Gas Orbiter ou TGO- et de la sonde Schiaparelli qui va servir de démonstrateur quant aux capacités de l’ESA à se poser sur Mars. S’il n’y a pas de retard, la seconde partie -ExoMars 2018- doit être lancée dans deux ans. Elle constitue le volet le plus important de la mission et aura pour objectif de faire atterrir un rover capable de percer la surface martienne jusqu’à deux mètres. L’idée est de chercher de la matière complexe, peut-être même organique, qui aurait échappé à l’environnement hostile de la surface. Les rovers envoyés jusqu’ici, comme Curiosity de la Nasa, ne peuvent creuser que jusqu’à 5 cm de profondeur.
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Un timelapse captivant qui retrace le décollage de la mission ExoMars
Il y a quelques semaines, la première partie de la mission ExoMars s’est envolée pour la planète rouge. Cette édition 2016 a fait l’objet d’un timelapse qui permet de retracer le décollage, le résultat est vraiment captivant.
Dans deux ans, une nouvelle édition d’ExoMars devrait prendre le chemin de Mars pour des expertises plus poussées. Pour l’instant, la version 2016 doit simuler un atterrissage tout en étudiant les alentours de la planète rouge. Alors que les auteurs de la mission ont retenu leur souffle pendant quelques minutes, ils ont pu constater que le décollage était une totale réussite. Désormais, il faut attendre que la sonde arrive à proximité de Mars, ce rendez-vous devrait être fixé au cours du mois d’octobre 2016. Pour patienter, un timelapse a été partagé, il permet de découvrir les coulisses de cet évènement qui a été très important. Comme le mentionne, le président du CNES, Jean-Yves Le Gall, l’Europe n’était pas retournée sur Mars depuis 13 ans. Lire la suite
Avec ExoMars, l’Europe se lance à la conquête de Mars
La planète rouge est attractive, toutes les agences spatiales espèrent ainsi rejoindre le cortège qui aura le privilège de découvrir Mars. L’Europe fait toutefois un pas dans ce sens avec ExoMars qui se prépare au lancement.
L’Europe part à la découverte d’informations à propos de Mars
La journée de lundi sera primordiale pour l’Europe, car elle sera celle du lancement d’ExoMars 2016. Elle prendra son envol avec un atterrisseur et un satellite d’observation. L’ensemble sera amené à bon port grâce à une fusée Proton qui sera installée au Kazakhstan et plus précisément à Baïkonour. Cette affaire ne doit pas être prise à la légère, car les agences spatiales espèrent en apprendre davantage sur la planète Mars avant un premier vol humain. Celui-ci devrait être programmé dans quelques décennies, mais pour l’instant, les connaissances ne sont pas assez poussées. Lire la suite
- Les scientifiques ont pu tester sa capacité à réaliser des clichés
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