Fraude à la TVA : Une fraude beaucoup plus lourde qu’on ne le pensait ?
La fraude à la TVA avait fait l’objet d’estimations, mais le rapport transmis par la DGFIP ne reflète pas la réalité. Les conclusions sont inquiétantes, car les recettes ne sont pas celles escomptées. Bercy a donc un manque à gagner de 14 milliards d’euros.
Les estimations n’ont pas été confirmées par la DGFIP
La fin de l’année est toujours propice aux comptes, mais ceux réalisés par la DGFIP ne comblent pas les attentes de Bercy. Le rapport a été publié par le Parisien et il montre que les estimations de 10/12 milliards d’euros ne sont pas avérées. C’est un trou de 14 milliards d’euros qui a été référencé, la note est donc inquiétante, mais il faut tout de même prendre en compte un critère important.
Le ministère des Finances critique le document
En effet, la fraude à la TVA est plus importante, car la méthode de calcul a fait l’objet d’un ajustement. Cette dernière a donc été revue et corrigée dans le but de prendre en compte les fraudes dont l’ampleur est élevée. De son côté, Bercy tente de minimiser l’impact d’un tel document en précisant que les calculs n’ont pas été validés. De ce fait, le ministère des Finances a eu le souhait d’insister sur le fait qu’il s’agissait d’un travail internet effectué par un chef de bureau.
Le gouvernement précise en parallèle que la fraude à la TVA n’est pas aussi élevée notamment si on la compare à celle référencée dans plusieurs pays de l’UE. En effet, il faut se référer aux chiffres transmis par la Commission pour apprendre que le manque à gagner en Italie est de 47.5 milliards d’euros contre 24.8 milliards d’euros du côté de l’Allemagne.