La gendarmerie nationale va s’équiper d’une flotte de drones à partir de mars
Ces appareils ne sont pas réservés aux amateurs de technologie, car les gendarmes français auront l’occasion de s’équiper. Le drone devient donc leur nouvelle arme et les objectifs sont multiples notamment dans le domaine de la sécurité routière.
La gendarmerie nationale s’équipe avec une flotte de drones
Pour les gendarmes, il est difficile d’avoir des yeux partout, mais cela va désormais changer. Dès le mois prochain, ils auront à leurs côtés un nouvel allié à savoir une équipe de drones. Ces derniers ont été largement au cœur de l’actualité notamment pour des vols interdits. Il faut noter que l’utilisation est extrêmement réglementée notamment pour les particuliers. En ce qui concerne la gendarmerie, les habitants avaient parfois l’habitude de découvrir des hélicoptères surtout pendant les périodes des grands départs en vacances. Il faudra désormais s’habituer à découvrir dans le ciel des drones.
Un drone au-dessus de nos têtes capable d’observer à 70 km/h
Plusieurs tests ont déjà été effectués en France, mais le déploiement national n’est pas programmé avant l’année prochaine. Quelques unités seront toutefois utilisables officiellement dès le mois de mars. Selon une exclusivité du Figaro, ces appareils ne devraient pas peser plus de deux kilogrammes et ils auront une vitesse de l’ordre de 70 km/h. Plusieurs missions seront attribuées à cette nouvelle flotte notamment dans le secteur du maintien de l’ordre. Les gendarmes auront la possibilité de zoomer et de filmer des scènes, ce qui représente des preuves à ne pas négliger.
A quoi ressemblent-ils ?
Ce sont en fait des micro-drones, qui ne pèsent pas plus de 2 kilos. Ils sont équipés de caméras et pourront donc envoyer des images sur des écrans au sol, au pilote mais pas seulement : “Ces systèmes de drones, grâce à leur charge utile, en l’occurrence une micro-caméra embarquée pourront envoyer des informations en temps réel” explique le colonel Jérôme Bisognin, chargé de ce projet drone pour la gendarmerie. “Ces informations pourront être envoyées non seulement vers un pupître de télépilotage mais également vers des smartphones ou un grand écran qui ainsi peut analyser une situation, prendre des décisions…” ajoute-t-il. Ces images en temps réel permettront par exemple de mieux encadrer des manifestations prévues ou non, des déplacements officiels, ou encore de faire des constatations sur des lieux d’accidents. Il ne s’agit là que de la première phase d’équipement.
Les gendarmes se forment pour devenir des pilotes de drones
Les drones donneront de nouvelles capacités aux gendarmes puisqu’ils pourront observer des angles inédits et avoir une vue d’ensemble. Ces fonctionnalités seront aussi intéressantes dans le secteur de la sécurité routière. Les infractions seront plus facilement identifiées avec ces bijoux de technologie. Alors que les gendarmes ont parfois des difficultés à repérer certains franchissements de ligne ou des dépassements caractérisés de dangereux, avec les drones ils n’auront plus aucun problème. La société de demain semble donc se robotiser de plus en plus, car ces appareils apportent une aide considérable aux forces de l’ordre. Ces dernières ont aussi obtenu une formation spécifique pour devenir des pilotes.
La gendarmerie réfléchit aussi à utiliser les drones au-dessus des routes, mais pour le moment, rien n’est encore fait explique Jérôme Bisognin : “Des évaluations technico-opérationnelles sont en cours, pour voir ce qu’il est possible d’envisager au regard des spécificités des capacités techniques des drones. Il est prématuré aujourd’hui sans conclusions de dire sur quel type d’infraction on pourra agir ou pas avec ce système.”