Le chef de l’État a poursuivi son zigzag entre les stands de grossistes accompagné des ministres de l’environnement, Ségolène Royal, et de l’agriculture, Stéphane Le Foll, n’en manquant aucun dans une ambiance détendue goûtant une banane à la rillette du Mans ou du fromage de chèvre. Comme on lui demandait s’il mangeait bio, il a répondu : « Je mange de tout ». Il a salué la « recherche de la qualité qui suppose un investissement long ». Le bio « c’est pas simplement répondre à une mode, c’est le durable ». « Le durable peut parfois être à la mode ».
Il s’agit de la seconde visite présidentielle de François Hollande à Rungis après celle effectuée le 27 décembre 2012. Le chef de l’Etat s’y était alors rendu à l’approche des fêtes de fin d’année pour tenter déjà de renouer le lien avec les Français alors que sa cote de popularité avait chuté, se situant autour de 40 %, et que le chômage avait accusé le jour même une progression, pour le 19e mois consécutif.
Le marché international de Rungis s’étend sur 234 hectares et regroupe 1.200 entreprises, essentiellement des grossistes, employant 12.000 salariés. Quelque 2,8 millions de tonnes de produits frais y sont commercialisées chaque année pour un chiffre d’affaires de près de 8,8 milliards d’euros en 2015.