Un important gisement de pétrole a été découvert en Alaska
La compagnie pétrolière espagnole Repsol a mis la main sur un gisement de pétrole en Alaska qui pourrait contenir 1,2 milliard de barils.
Un important gisement de pétrole a été découvert en Alaska dans une région considérée en déclin. La compagnie pétrolière espagnole Respol a découvert avec son partenaire américain Armstron Energy un gisement qui contiendrait 1,2 miliard de barils “récupérables”. Un gisement qualifié de “la plus grande découverte conventionnelle d’hydrocarbures des trente dernières années sur le sol américain” par la firme espagnole.
Une découverte record pour Repsol
La compagnie pétrolière Repsol a mis la main sur un gisement de pétrole et non des moindres. Ce gisement contiendrait environ 1,2 milliards de barils, avec un potentiel maximal d’extraction de 120.000 barils par jour, d’après le communiqué de la compagnie espagnole. En plus d’être la plus grande découverte conventionnelle d’hydrocarbures aux Etats-Unis depuis 30 ans, c’est aussi la plus importante de la compagnie espagnole depuis le gisement de Perla au Venezuela en 2009, souligne un porte-parole de Repsol.
Ce nouveau gisement représente à lui seul près de 20% du volume moyen de 690.000 barils journaliers de Repsol en 2016. Au niveau américain il équivaut à 1% de la production des Etats-Unis, premier producteur de pétrole en 2015, qui plafonnait à 12 millions de barils par jour.
Gisement de 1,2 milliards de barils
Ce résultat est à mettre sur le compte de Repsol et d’Armstrong Energy, son partenaire américain, précise le porte-parole. Les deux ont réalisé la découverte dans deux puits différents (Horseshoe-1 et Horseshoe-1A) sur la concession de Pikka, dans la région de North Slope en Alaska. Cette région était considérée comme en déclin jusqu’à présent mais pourrait bien s’avérer salvatrice pour Repsol qui souffre depuis plusieurs années, notamment après son départ de Libye où elle produisait 340.000 barils par jour.
Les compagnies espèrent commencer la production d’ici 2021 et compte se partager la production à hauteur de 49% pour Repsol et 51% pour Armstrong. Les deux devront cependant attendre une décision finale d’investissement ainsi que d’autorisations techniques et administratives.