L’affaire du piratage de 272 millions d’emails n’existerait pas
Les internautes ont été très surpris lorsque cette information a fait le tour du Web. Elle mentionnait le piratage de plusieurs centaines de mails provenant de Google ou de Yahoo. Finalement, les inquiétudes ne seraient pas fondées.
Des dizaines de comptes piratés, mais cela, ne date pas d’hier
Avec les pouvoirs des réseaux sociaux, les informations et surtout les rumeurs se multiplient sur la toile à une vitesse grand V. Cela peut s’avérer intéressant pour certains domaines, mais préjudiciables pour d’autres. Hold Security frappait à nouveau avec cette histoire concernant le piratage de 276 millions d’emails. La prudence était de mise, car une précédente affaire farfelue avait été au rendez-vous avec CuberVor. Lorsque des menaces de ce genre sont relayées sur la toile, il est conseillé de prendre un peu de recul notamment pour savoir si les spéculations sont fondées. Dans ce dossier, elles semblent être inutiles, car un hacker russe ne serait pas à l’origine de ce piratage de grande ampleur.
Tout était pourtant réuni pour semer la panique sur internet, la société annonçait le piratage de plusieurs millions de comptes provenant d’Hotmail, Yahoo ou encore Gmail qui reste l’un des favoris sur Internet. En parallèle, la Russie n’était pas épargnée avec le piratage de 57 millions de comptes enregistrés sur la plateforme Mail.ru.
Le fameux pirate était un collectionneur de données
Après avoir causé un certain trouble, une nouvelle information vient se hisser en tête des médias internationaux spécialisés dans le secteur high-tech. Le piratage russe n’aurait donc pas déjoué les forces de sécurité des géants du Web, ils auraient simplement collecté une quantité astronomique de données personnelles. Ces dernières avaient déjà été relayées dans le passé à la suite de plusieurs piratages. De ce fait, ce hacker n’est finalement qu’un collectionneur d’anciennes informations qui sont aujourd’hui obsolètes.
Un bad buzz pour Hold Security
Comme ces données n’avaient aucune valeur marchande, il demandait un euro symbolique pour les transmettre. Nous comprenons un peu mieux ce tarif extrêmement bas puisque les véritables hackers n’auraient rien pu obtenir avec ces informations.
Depuis le partage de cette nouvelle actualité, les internautes et experts brandissent la carte de la publicité. La société a l’origine de ces déclarations fracassantes aurait simplement voulu obtenir un peu de pub sur le Web pour vanter les mérites de ses prestations commerciales. Aujourd’hui, le buzz rencontre un succès sans précédent, lorsqu’il est maîtrisé, les conséquences peuvent s’avérer positives. Dans ce cas, nous pouvons parler d’un bad buzz.