Les voitures électriques voient leur part de marché doubler en un an sur le marché européen

Bonne nouvelle pour l’environnement et les constructeurs automobiles, les voitures électriques ont doublé leur part de marché en seulement un an.

Depuis quelques mois, les experts constatent une forte tendance chez les automobilistes : l’achat de voitures électriques neuves. Selon de récentes données de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA), la part de marché de ce type de véhicules aurait plus que doublé en Europe au deuxième trimestre 2021 par rapport au début de l’année dernière. Une bonne nouvelle pour le secteur, qui peu à peu se reconvertit dans les automobiles 100 électriques à la place des véhicules à essences ou diésel.

Le marché des voitures électriques prend des parts de marché

Selon les chiffres de AECA publiés ce vendredi, 7,5 % des ventes du deuxième trimestre 2021 concernaient des voitures 100 % électriques, contre 3,5 % durant le premier trimestre 2020. Il s’est ainsi écouté plus de 210 000 voitures électriques durant cette période de l’année. Nous remarquons ainsi une implication importante de la part des automobilistes dans ce secteur, mais aussi des constructeurs.

Concernant ces derniers, la transition vers l’électrique a notamment été intensifiée par la nouvelle norme européenne limitant leurs émissions de CO2. Finalement, les véhicules à essence ont représenté 1,17 million de ventes, soit 41,8 % de parts de marché au deuxième trimestre 2021, contre 51,9 % au deuxième trimestre 2020. Du côté des voitures diésel, les ventes ont encore une fois pris un coup avec seulement 20,4 % des ventes, contre 30 % en 2020. Les voitures à batterie de leur côté représentent 2,8 millions des ventes entre avril et juin 2021.

Une transition vers le marché du 100 % électrique va demander beaucoup d’efforts et prendre du temps, voire même quelques années

La transition vers l’électrique va cependant continuer à s’intensifier dans les années à venir. La Commission européenne déclarait récemment vouloir passer à la vitesse supérieure avec la neutralité carbone pour 2050. Elle précisait le 14 juillet 2021 vouloir atteindre une réduction des émissions de CO2 de 15 % en 2025 par rapport à 2021, et de 55 % en 2030. La fin des ventes de voitures essence et diésel pour 2035 a aussi été évoquée.