Les voitures électriques couteront bientôt moins cher que les thermiques
Le marché des véhicules électriques devrait bientôt proposer des automobiles moins chères que les modèles thermiques.
Le lundi 10 mai, Le Figaro a relayé une étude réalisée par BloombergNEF pour l’ONG Transport & Environment (T&E). Selon cette dernière, le marché de l’automobile devrait connaitre une parité des prix entre les véhicules à essences et les véhicules à batterie dès 2025 à 2027 en Europe. De ce fait, le marché des voitures électriques devrait être beaucoup plus accessible pour les consommateurs. De plus, l’Union européenne devrait venir donner un petit coup de pouce à l’industrie européenne afin d’atteindre les objectifs de neutralité carbone fixés par Bruxelles pour 2050.
Les voitures électriques, un marché plus abordable d’ici à 2025
Pour cette étude, les analystes de BloombergNEF ont distingué les prix de quatre catégories de véhicules afin de dévoiler lorsque la parité entre les électriques et les thermiques sera atteinte. De ce fait, nous apprenons que les conducteurs souhaitant s’équiper d’un utilitaire léger électrique pourront le faire au même prix qu’un modèle à essence dès 2025. Du côté des citadines, les consommateurs devront patienter jusqu’en 2025. Pour les SUV et les Berlines, les conducteurs devront attendre 2027. Autre information dévoilée, les véhicules électriques seront moins chers que les thermiques avant 2030, et ce, sans prendre en compte les aides gouvernementales.
Par la suite, les auteurs de l’étude expliquent les leviers qui permettront d’assurer une baisse rapide des prix hors taxes des voitures électriques : le choix de la plateforme industrielle des constructeurs, le prix de la batterie, l’autonomie et l’efficacité du véhicule. BloombergNEF estime par exemple, dans son rapport que le prix moyen des batteries avoisine les 137 dollars par kWh. D’ici, ce tarif devrait tomber à 100 dollars/kWh, puis 58 dollars/kWh en 2030. Diane Strauss, directrice France de Transport et Environnement, indique ainsi qu’« avec la baisse des prix des voitures électriques, le marché automobile se dirige naturellement vers une fin de vente des voitures thermiques en 2040. Mais pour remplir nos objectifs climatiques, il faudrait que la dernière voiture diesel ou essence soit vendue en 2035 ».