Emmanuel Macron a annoncé que cette prime allait passer de 6 000 à 7 000 euros pour les ménages les plus modestes.
Dans une interview au quotidien Les Échos, Emmanuel Macron a renouvelé son soutien en faveur du développement des voitures électriques en France.
Le chef de l’État a annoncé plusieurs mesures en ce sens, dont un passage du bonus écologique de 6 000 à 7 000 pour l’achat d’un véhicule électrique.
« 100 % de véhicules électriques en 2035 »
Ainsi, dans cette interview parue ce jour dans le quotidien économique, le président a réaffirmé son objectif de « 100% de véhicules en 2035 », car selon lui « il est nécessaire pour tenir nos objectifs climatiques et est une opportunité pour réindustrialiser notre pays ».
En ce qui concerne la revalorisation du bonus, elle est destinée à « la moitié des ménages, les plus modestes ». Le ministère de l’Economie indique sur son site qu’elle est valable pour les véhicules vendus moins de 47 000 euros. Et que « La période de facturation possible de ces véhicules est allongée jusqu’au 30 juin 2023 (pour les véhicules commandés avant le 31 décembre 2022) ». Les conditions de revenus pour en bénéficier n’ont cependant pas été abordées.
Les autres mesures
Alors que le président se rend aujourd’hui à l’ouverture du Salon de l’Automobile à Paris, il a en outre annoncé une extension du bouclier tarifaire en ce qui concerne les bornes de recharges électriques dès le mois de janvier prochain : « les prix restent raisonnables, nous allons nous assurer qu’ils le resteront ».
Mais aussi, le président souhaite le déploiement d’un mécanisme de leasing de véhicules électriques à 100 euros par mois, tel qu’il l’avait promis durant la campagne en vue de sa ré-élection. Il a précisé que le « précommandes se feront à l’horizon du deuxième semestre 2023, pour une livraison début 2024 ». À l’été 2021, la part de marché des voitures électriques avait doublé en l’espace d’un an, au niveau européen.
Défendre « une préférence européenne »
Emmanuel Macron a également remarqué :
Les Américains achètent américain et mènent une stratégie très offensive d’aide d’État, a expliqué Emmanuel Macron. Les Chinois ferment leur marché. On ne peut pas être le seul espace, le plus vertueux sur le plan climatique, qui considère qu’il n’y a pas de préférence européenne.
De fait, il défend « fortement une préférence européenne sur ce volet et un soutien fort à la filière automobile. Il faut l’assumer et cela doit advenir le plus vite possible ».