Découvrez comment le coup de rabot de MaPrimeRénov' est repoussé à 2025 : un répit pour vos projets de rénovation énergétique !
Tl;dr
- Report à 2025 du recentrage de MaPrimeRénov’ vers des rénovations plus performantes.
- Les conditions d’accès à l’aide gouvernementale sont assouplies.
- Les particuliers peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ sans changer leur mode de chauffage.
- Le DPE n’est plus exigé pour prétendre à l’aide.
Report de la réforme de MaPrimeRénov’
La principale aide à la rénovation énergétique des logements, MaPrimeRénov’, connaît un changement majeur. Le gouvernement a décidé de reporter à 2025 le recentrage de cette aide vers les chantiers plus performants. Initialement prévu pour 2024, ce recentrage avait pour objectif d’encourager les rénovations « d’ampleur », plus lourdes et plus performantes, au détriment des « mono-gestes » tels que le changement de chaudière ou de fenêtres, ou encore l’isolation du toit.
Assouplissement des conditions
Suite à ce report, les conditions d’accès à MaPrimeRénov’ sont assouplies. Les ministères de la Transition écologique et du Logement ont répondu favorablement à une demande des organisations professionnelles du bâtiment, qui dénonçaient un coup d’arrêt aux chantiers de rénovation. Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a justifié cette décision par la nécessité de promouvoir toute forme de rénovation, même minime.
Des changements notables
Plusieurs mutations sont à noter suite à cette décision. « Mieux vaut un mono-geste plutôt que pas de rénovation du tout », a souligné le ministre. Ainsi, les particuliers pourront profiter de MaPrimeRénov’ même sans changer leur mode de chauffage, qui était une condition sine qua non précédemment. De plus, l’obligation d’effectuer un diagnostic de performance énergétique (DPE) pour prétendre à l’aide a été levée.
Un accueil positif
L’annonce a été bien accueillie par les professionnels du bâtiment. Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment, s’est félicité de cette décision, estimant qu’elle « décoince 90% des chantiers ». De son côté, Jean-Christophe Repon, de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, a salué le courage du gouvernement de revoir sa copie.
L’avis de la rédaction
Ce report témoigne de la volonté du gouvernement de prendre en compte les réalités du terrain. Il s’agit d’une approche pragmatique qui devrait permettre de maintenir une dynamique de rénovation, certes moins ambitieuse, mais plus réaliste et adaptée aux capacités des particuliers. Il reste toutefois à espérer que ce ne soit pas un frein à l’ambition écologique de la France.