Mauvaise surprise pour les fêtes : les abonnements SNCF en hausse !
Dès février, les tarifs de la SNCF vont grimper, ajoutant un poids supplémentaire sur les épaules des usagers déjà aux prises avec le coût élevé de la vie. Comment cette augmentation va-t-elle affecter votre budget ?
Tl;dr
- La SNCF augmentera ses tarifs en février.
- Deux abonnements SNCF augmenteront de 5 et 10%.
- Seuls les abonnements Max Actif et Max Actif+ sont concernés.
- La hausse des tarifs inquiète les usagers.
Une hausse des tarifs SNCF annoncée
Selon les informations révélées par le quotidien Le Parisien, la SNCF a prévu une augmentation de ses tarifs dès le mois de février prochain. Cela concerne plus précisément les abonnements Max Actif et Max Actif+ de la compagnie ferroviaire, avec une hausse respective de 5 et 10%.
Des abonnements spécifiques touchés
Les abonnés Max Actif et Max Actif+, qui représentent environ 20 000 usagers, ont reçu cette nouvelle par mail. Ces offres permettent respectivement de profiter de 2 ou 3 et de 4 à 5 allers-retours par semaine, entre le lundi et le dimanche. Elles sont d’ailleurs souvent prises en charge à 50% minimum par les employeurs.
Une hausse critiquée par les usagers
Cette augmentation des tarifs n’est pas du goût de tous. Certains usagers ont exprimé leur mécontentement, à l’instar de Claire, abonnée sur la ligne TGV Lille-Paris. Elle déplore une hausse de 15,6% de son abonnement en l’espace d’un an et demi.
La SNCF justifie ces augmentations par le « très fort développement des usages liés au télétravail » et assure que le coût du trajet reste avantageux avec ces abonnements. L’entreprise précise également qu’elle limite l’augmentation tarifaire aux abonnements en 2nde classe, pour inciter les clients à choisir la 1re classe, sans augmentation.
L’avis de la rédaction
Cette hausse des tarifs peut sembler nécessaire pour la SNCF afin de faire face à l’évolution des usages et aux contraintes économiques. Cependant, elle risque de peser lourdement sur le budget des usagers, déjà fragilisé par la crise. Il serait peut-être temps de repenser plus globalement le modèle tarifaire du transport ferroviaire pour le rendre plus équitable et durable.