Mucoviscidose : l’innovation permet d’accroître le nombre de greffes de poumon
La mucoviscidose est une maladie très grave même si elle reste rare. Les patients ont une chance supplémentaire de survivre grâce à une greffe des poumons. Toutefois, le nombre de greffons n’est pas assez élevé, cela pourrait changer avec cette nouvelle technique.
La mucoviscidose est une maladie très grave même si elle reste rare. Les patients ont une chance supplémentaire de survivre grâce à une greffe des poumons. Toutefois, le nombre de greffons n’est pas assez élevé, cela pourrait changer avec cette nouvelle technique.
Une bonne dose d’espoir à tous les malades comme ceux atteints de la mucoviscidose
La greffe des poumons est très délicate à effectuer, car l’organe est fragile. Il demande donc de la rigueur et de la précision, mais la technique de transplantation est aussi très complexe à réaliser. Il est aussi important de noter qu’il n’a pas une très grande résistance dès qu’il a été prélevé. De ce fait, la conservation est difficile alors que son rôle est vital. En effet, ils ont pour objectif d’apporter l’oxygène à l’organisme, sans lui le décès survient. Dans les prochaines décennies, les professionnels de santé auront peut-être les compétences nécessaires pour implanter un poumon artificiel.
Dans ce cas de figure, il pourrait apporter une bonne dose d’espoir à tous les malades comme ceux atteints de la mucoviscidose. Aujourd’hui, ils ont une nouvelle opération qui se profile à l’horizon, elle pourrait changer leur vie à jamais. En effet, les malades sont confrontés tous les jours aux désagréments de cette pathologie. Le premier concerne l’essoufflement, il survient au moindre effort. Les personnes qui ont déjà subi une greffe sont unanimes notamment pour déclarer que cela chance la vie.
Les poumons qui devront subir plusieurs phases d’analyses
Cette méthode innovante repose sur le reconditionnement des poumons qui ne sont pas choisis dans un premier temps à cause d’un patient fumeur. À titre d’exemple, le procédé est aussi utilisé dans d’autres domaines comme l’univers high-tech. Les Smartphones qui ne sont plus d’une très grande jeunesse ont la capacité d’être reconditionnés pour être par la suite utilisés à nouveau notamment dans les magasins d’occasion ou les pays en voie de développement.
Le concept est donc identique pour les poumons qui devront subir plusieurs phases d’analyses. Elles permettront de le remettre en forme. L’objectif consiste à le placer sous une cloche stérile, il est en même temps oxygéné grâce à un appareil puis il est perfusé. Les scientifiques ont eu l’idée de lui apporter tous les nutritifs nécessaires pour le nettoyer. Il est ainsi remis à neuf, ce qui permet aux chercheurs de le transplanter.
Tous les aspects ne sont pas maîtrisés à 100%
Cette technique peut paraître assez complexe, voire aléatoire, mais la réalité est bien différente. Pourtant, les scientifiques de l’hôpital de Foch installé à Suresnes dans les Hauts-de-Seine ont eu l’occasion d’utiliser cette technique novatrice avec 53 poumons, parmi eux 45 ont pu être greffés avec un réel succès. Par conséquent, pour toutes les personnes atteintes de la mucoviscidose, c’est un espoir supplémentaire qui est proposé. Tous les aspects ne sont pas maîtrisés à 100%, car la transplantation n’est pas le seul défi à relever. Les scientifiques doivent aussi travailler sur les risques de rejet.
Une nette amélioration de la survie a été observée
En ce qui concerne la mucoviscidose, elle est diagnostiquée grâce à un test de sueur. Ce dernier doit ensuite être confirmé via une identification des mutations génétiques. Cette pratique est mise en place systématiquement depuis 14 ans sur le sol français. Avec les progrès de la Science, une nette amélioration de la survie a été observée. De ce fait, un patient atteint décédait auparavant aux alentours de 7 ans aux alentours de 1965. Quelques décennies plus tard, l’espérance de vie a été multipliée pratiquement par 5. En 2005, elle était de 47 ans, mais, avec cette greffe novatrice des poumons, les chances de survie pourraient à nouveau croître et permettre à tous les patients d’améliorer la qualité de leur quotidien.