Eviter un AVC toutes les 4 minutes en se focalisant sur les AIT
Un AVC engendre des conséquences sur la santé des patients, ils sont généralement confrontés à d’importantes séquelles. Cette situation désastreuse peut toutefois être évitée, pour cela, il suffit de s’informer véritablement sur les AIT et les AIC.
Des symptômes à surveiller avec rigueur parfois pendant 72 heures
Dans le monde médical, nous évoquons souvent les AIT, ils font référence aux symptômes qui apparaissent quelques heures avant un AVC. Il existe pourtant les AIC (Accident Ischémique Constitué). Dans ce cas de figure, les signes peuvent être repérés dans un délai plus long que celui dédié aux AIT. Ces alertes peuvent se dérouler à plusieurs endroits, nous sommes en mesure d’évoquer l’infarctus dans le territoire sylvien, superficiel, profond ou total.
Ces symptômes inhabituels sont susceptibles d’être observés 72 heures avant AVC. Il est donc impératif de subir quelques examens, dont un scanner cérébral, une IRM cérébrale, et même une radiographie du thorax. Dans certains cas de figure, le professionnel de la santé pourrait même demander une échographie-dopller ainsi qu’un bilan biologique. Aujourd’hui, il est possible d’éviter un tel accident en apprenant à connaitre réellement toutes ces alertes. Il est important de souligner que 20/25% des patients décèdent dans les 15 premiers jours après l’apparition des symptômes.
Un AVC peut être évité en se focalisant aussi sur les AIC
Malheureusement, certains symptômes ne sont pas pris en compte, cela entraîne un AVC ainsi que toutes les séquelles possibles. Il serait donc avantageux de procéder au partage d’informations essentielles, elles ont la particularité d’apprendre aux patients et aux proches à identifier les AIT. Cette technique est primordiale puisqu’elle aurait la capacité d’éviter un accident vasculaire cérébral. Cette attaque se traduit par un déficit neurologique qui se produit soudainement.
Une hémorragie ou un infarctus est souvent la cause de l’AVC. Ce dernier se caractérise par plusieurs symptômes, ils dépendront de la zone atteinte. Les patients sont ainsi touchés à différents endroits de leur corps, il est important à ce moment de réagir rapidement. Lorsqu’ils apparaissent en quelques secondes, la situation demande une rigueur élevée. Toutefois, dans certains cas de figure, ils apparaissent quelques heures avant l’AVC, nous parlons d’AIT. Si le délai est encore plus long, les professionnels évoquent les AIC.
Ce sont pratiquement 150 000 patients qui sont la cible d’un tel problème de santé
Malheureusement, certains signes ne sont pas traités avec la plus grande attention, cela pourrait favoriser les AVC. Tous les ans, ce sont pratiquement 150 000 patients qui sont la cible d’un tel problème de santé. Il existerait une méthode capable d’éviter pratiquement 30 000 cas. Des scientifiques ont démontré qu’il ne fallait pas mettre de côté certains signes avant-coureurs. L’étude réalisée pendant plusieurs années jusqu’en 2011 s’est déroulée en présence de 4700 personnes. Ils ont pu constater que les AIT avaient une importance capitale qui est parfois négligée. Ils auraient le pouvoir d’éviter plusieurs dizaines de milliers d’AVC tous les ans.
Les conséquences sont souvent désastreuses et les statistiques montrent que cet Accident Vasculaire Cérébral reste aujourd’hui malgré les avancées de la médecine, un évènement très grave. Les données ont été rassemblées en France entre 2008 et 2009. Les chercheurs ont ainsi pu constater que 16% des patients hospitalisés décédaient dans le mois qui suivait l’hospitalisation contre 28% dans l’année et 14.5% lors de l’arrivée à l’hôpital.
Le patients ne sortent jamais indemnes d’un AVC
Pour que cette statistique soit au rendez-vous, il serait impératif de développer des cliniques spécialisées pour les AIT. Aujourd’hui, il existe des unités neurovasculaires, elles prennent en charge les patients qui ont subi un AVC. S’ils pouvaient être accueillis avant l’apparition de cet accident, la catastrophe serait susceptible d’être évitée. Il est primordial de préciser que ce problème de santé représente tout de même la troisième cause de mortalité chez les hommes, et même la première du côté de la gent féminine.
Des patients ont la chance de survivre après ce drame, mais ils ne sortent jamais indemnes puisqu’ils ont des séquelles. Ces dernières sont susceptibles d’être définitives et invalidantes.
21% des personnes qui ont subi un AVC avaient plus de 85 ans
Ces statistiques ont permis de dresser un classement concernant les formes d’AVC qui sont les plus référencées. C’est l’infarctus cérébral qui est en tête avec 62%. Une rupture d’un vaisseau sanguin est à l’origine d’un AVC hémorragique et il est référencé dans 26% des cas. La Drees a pu déterminer trois tranches d’âges en se focalisant sur les 125 500 membres de l’Assurance maladie : 21% des personnes qui ont subi un AVC avaient plus de 85 ans, 50% étaient âgées de 65 à 84 ans et 29 % se trouvaient dans la branche des 18/64 ans. L’AVC ne concerne pas que les personnes d’un âge avancé, car les jeunes sont aussi impactés, même si les cas sont moins nombreux.
Des milliers de vies qui pourraient être sauvées
Le chef du service de neurologie, du centre d’accueil et de traitement de l’attaque cérébrale à l’hôpital Bichat, le Pr Pierre Amarenco insiste sur le fait que « ce coup de tonnerre dans le ciel serein peut être évité ». Il est donc impératif d’apprendre à reconnaître les symptômes qui laissent présager un AVC. Cela demande une formation spécifique dans le but de supprimer cette méconnaissance nuisible. Les patients sont parfois confrontés à des problèmes au niveau de la communication, ils n’arrivent plus à trouver les mots. La prononciation peut aussi être entachée. Parmi les AIT, nous avons également les troubles de la vue ainsi que la paralysie d’un côté. Dans certains cas de figure, les patients sont la cible d’une perte d’équilibre.
En apprenant à reconnaître ces signaux, ce sont des milliers de vies qui pourraient être sauvées tous les ans. Généralement, un patient qui est sur le point de réaliser un accident vasculaire cérébral apparaît comme ivre.
Un traitement agressif de l’hypertension artérielle réduit le risque de maladies cardiovasculaires
Les patients les plus hypertendus sont encouragés à abaisser leur pression systolique sous le seuil de 140 mmHg . Mais cet objectif n’est pas assez ambitieux : selon les résultats d’un vaste essai clinique, abaisser la pression en-deça de 120 mmHg chez les plus de 50 ans « présentant au moins un autre facteur de risque », réduirait de près de 25% le risque d’infarctus, de défaillance cardiaque ou d’accident vasculaire, et la mortalité associée.
Non traitée, l’hypertension peut provoquer de nombreuses complications : AVC, infarctus, insuffisance cardiaque ou rénale, rétinopathie, artériosclérose, troubles érectiles…
Faut-il traiter plus agressivement l’hypertension ?
Les résultats obtenus à partir d’un important essai clinique à travers les Etats-Unis montrent que réduire la pression systolique à 12 (120 millimètres de mercure) ou moins réduit de 24% le risque d’infarctus, de défaillance cardiaque ou d’accident vasculaire. Cela abaisse aussi de 27% le risque de mortalité lié à ces pathologies, comparativement à la recommandation actuelle d’une pression systolique à 14 (140 mm/Hg) ou moins dans ce groupe d’âge.
Ce traitement agressif paraît aussi efficace pour les personnes de plus de 75 ans, selon les résultats de la « Systolic Blood Pressure Intervention Trial » ou SPRINT présentés à la conférence annuelle de l’American Heart Association et publiés dans la version en ligne de la prestigieuse revue médicale New England Journal of Medicine (NEJM). Lire la suite
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