Renault : 1000 nouveaux salariés en CDI d’ici la fin de l’année
Le constructeur a annoncé mardi 11 octobre qu'il recruterait en France pour 1000 postes en CDI d'ici fin 2016.
Le constructeur automobile français Renault a annoncé mardi 11 octobre dans un communiqué qu’il allait ouvrir 1000 nouveaux postes en CDI dans l’hexagone d’ici la fin de l’année. Des embauches qui viennent s’ajouter aux 2.000 collaborateurs déjà recrutés sur les deux dernières années pour un total de 3.000 salariés.
1000 nouveaux postes pour “soutenir sa croissance”
Ce nombre est bien au dessus de l’engagement des 760 recrutements signé en 2013 avec trois syndicats dans le cadre d’un accord de compétitivité. Le PDG Carlos Ghosn cité dans le communiqué se félicité de cette nouvelle : “Avec l’accord signé en 2013, nous avons montré qu’un modèle social solide est un puissant soutien à la croissance du groupe. Trois ans après, tous les engagements ont été tenus ou dépassés. Aujourd’hui, Renault est plus fort en France et recrute à nouveau pour soutenir sa croissance et préparer l’avenir”.
Les 1000 nouveaux postes seront réparti pour une moitié dans les usines et l’autre moitié dans les autres secteurs du groupe comme les métiers de l’ingénierie et du tertiaire. Les profils cherchés sont vastes et les postes proposés, ouvriers, techniciens, ingénieurs ou cadres s’adresseront aussi bien à des jeunes diplômés qu’à des salariés plus expérimentés.
La CGT et SUD trouvent cela trop faible
Mais tout le monde n’entend pas cette nouvelle de la même oreille et des syndicats jugent cela trop faible pour compenser les départs. Avant cette nouvelle, le groupe estimait sur la période 2013 à 2016 les départs à 7200 suppressions nettes de postes, via des non-remplacements de postes, des départs volontaires ou des préretraites.
D’après un communiqué du syndicat SUD ces embauches “restent insuffisantes face à l’explosion du nombre de départ”. Il estiment qu’il faudrait “7.000 embauches en CDI dans le groupe, pour retrouver le niveau d’emploi de 2013”. Même son de cloche chez la CGT, qui dénonce également le recours majoritaire aux intérimaires dans les usines, ils sont plus de 9.000, plutôt qu’aux embauches. De même pour l’utilisation de prestataires dans l’ingénierie à la place des recrutements en interne.