SNCF : une ligne Ouigo entre Madrid et Barcelone vient d’être inaugurée en Espagne
La SNCF s’internationalise en lançant une nouvelle ligne de TGV Ouigo en Espagne entre Madrid et Barcelone
Alors que le service reprend progressivement en France, la SNCF vient d’inaugurer son premier train low-cost Ouigo entre Madrid et Barcelone. L’arrivée de ce premier train fait suite à la mise en libre concurrence du marché ferroviaire espagnol dès le lundi 10 mai.
Un premier train Ouigo va bientôt circuler en Espagne entre Madrid et Barcelone
Vendredi 7 mai 2021, l’inauguration du train Ouigo entre Madrid et Barcelone a débuté. Le premier train de la marque low-cost de la SNCF à circuler en Espagne a ainsi quitté Madrid-Atocha à 10 h 15 avec à son bord quelques invités. Du côté du service commercial, celui-ci débutera dès lundi, soit le lendemain de la levée de l’état d’urgence sanitaireen Espagne. Ouigo proposera dès lors cinq allers-retours quotidiens entre les deux grandes villes espagnoles : Madrid et Barcelone. Les trains passeront d’ailleurs par Saragosse et Tarragone.
Face à la SNCF, nous retrouvons l’opérateur historique Renfe avec 14 allers-retours par jour, mais avec des billets beaucoup plus chers. Hélène Valenzuela, directrice générale de Ouigo Espagne, a déclaré à Ville Rail & Transportsque l’offre de Ouigo “sera en moyenne 50% moins chère que celle de la Renfe. Nous proposerons des prix démarrant à 9 euros, sur 87% de nos trains. C’est structurellement une offre basée sur des prix bas”. Comme en France, les billets seront uniquement disponibles sur internet.
Afin d’effectuer ces 620 km de parcours entre Madrid et Barcelone, les trains Ouigo prendront deux heures et demie. Pour se lancer sur ce nouveau marché, la SNCF a investi pas moins de 600 millions d’euros. La SNCF a pour ambition de proposer “10 millions de places chaque année”. Hélène Valenzuela souligne : “Nous partons du principe que l’appétit de voyages va grossir et qu’il va y avoir un transfert modal de la route vers le fer. En Espagne, la voiture détient 90 % de parts de marché de la mobilité, c’est donc notre principal concurrent”.