Solar Ship un avion-cargo aux ailes gonflées à l’hélium dans la ligné de Solar Impulse
Solar Impulse, Bertrand Piccard
Son design est atypique, mais son attrait est important. Solar Ship aurait des compétences susceptibles d’attirer le regard, notamment celui des associations comme Médecins sans frontières. En parallèle, Solar Impulse 2 a eu l’autorisation de décoller.
Le projet Solar Ship a commencé au Burundi
Le monde des transports prend une nouvelle forme avec ces deux « vaisseaux ». Avec les questions dédiées à l’environnement qui prennent de l’ampleur, ces fonctionnements basés sur des panneaux solaires sont susceptibles d’intéresser les investisseurs. La capacité de Solar Ship lui permet de couvrir des distances importantes tout en accédant à des zones où les avions classiques, les navires, les aéronefs ou encore les camions n’ont pas la capacité de passer. Au départ de cette aventure, le concepteur souhaitait apporter son aide au Burundi après avoir déjeuné à l’ambassade avec Michel Rugema.
Solar Ship peut transporter 10 tonnes de fret
Solar Impulse 2 effectue un tour du monde passionnant, mais il a été contraint de stopper sa traversée à Hawaï, il est donc bloqué depuis l’été dernier. Désormais, il reprend la route en se dirigeant vers Phoenix, New York et enfin Abu Dhabi. Il ne faut pas confondre cet appareil avec Solar Ship. Ce dernier possède déjà un design très différent, c’est également le cas pour sa conception. Ses ailes ont la particularité d’être gonflées avec de l’hélium, cela lui donne une silhouette tout en rondeurs. De plus, le gaz est léger, l’avion hybride n’est donc pas pénalisé par sa corpulence. Le créateur a aussi fait en sorte que l’utilisation de l’hydrogène soit possible.
Ses compétences sont à la hauteur des attentes puisque cet avion-cargo peut aisément transporter 10 tonnes de fret. Il pourrait s’avérer être très intéressant pour ravitailler des zones difficiles d’accès.
Solar Ship a la capacité de se déplacer à 100 km/h
D’ailleurs, Médecins sans frontières a développé un attrait particulier pour ce vaisseau qui a la capacité de se déplacer à 100 km/h à une altitude de 5000 mètres au maximum. Cela lui ouvre donc un large champ d’investigations. Ce mode de transport a vu le jour au Canada au début des années 80. À cette époque, un lycéen, Jay Godsall voulait développer un vaisseau capable de décoller et d’atterrir sur toutes les surfaces avec une aisance à couper le souffle. Aujourd’hui, seuls les hélicoptères possèdent une telle capacité, mais les compétences en matière de transport sont limitées.
Trois décennies pour que ce rêve se transforme en réalité
Avec Solar Ship, le ravitaillement des zones reculées pourra être effectué même si l’atterrissage se déroule sur une zone grande comme un terrain de football. Il aura fallu trois décennies pour que ce rêve se transforme en une réalité très appréciable. Ce ballon dirigeable est opérationnel et il a l’avantage de respecter l’environnement. Même s’il transporte du fret, il fonctionne grâce à l’électricité, elle est apportée par les panneaux solaires. Ce procédé a le mérite de reprendre le concept de Solar Impulse qui commence la seconde phase de son tour du monde alors qu’il vient de basculer en mode mission après quelques améliorations.
Vol d’essai réussi pour Solar Impulse à Hawaï
L’avion solaire Solar Impulse a réussi son premier vol d’essai après avoir été immobilisé depuis juillet à Hawaï, à mi-parcours de son tour du monde, ont annoncé samedi les responsables du projet.
L’appareil, conduit par le pilote d’essai Markus Scherdel a décollé de l’aéroport de Kalaeloa à Hawaï vendredi, et le vol a duré une heure et demie et s’est déroulé « sans histoires ».
Ce vol a permis au centre de contrôle de la mission de vérifier que la technologie fonctionne correctement, notamment les systèmes de stabilisation et de refroidissement de l’avion, précise le blog. Lire la suite
L’avion électrique, horizon lointain du transport aérien
Plus loin, plus vite, moins polluant, les pionniers de l’aviation électrique tentent de repousser les limites d’une technologie qui prend son envol, conscients que l’application au transport aérien n’est pas encore pour demain.
Charger la batterie, pousser le bouton qui lance l’hélice sur le fuselage, la rétracter lorsque l’aéronef commence à planer puis écouter: seul le bruit de l’appareil fendant l’air accompagne le survol de la campagne slovène.
« Vous avez simplement deux boutons +haut/bas+ et +pleine puissance+. C’est facile », explique le pilote Nejc Faganelj aux commandes du biplace Taurus, l’un des deux modèles électriques du petit constructeur Pipistrel installé à quelques encablures de la frontière italienne.
Plus d’un siècle après les conquérants de l’aviation moderne, Pipistrel fait partie de ces nouveaux pionniers – comme le Suisse Bertrand Piccard, pilote de l’avion solaire Solar Impulse – qui entendent révolutionner un secteur en quête de crédibilité écologique et de réduction des dépenses de carburant.
Le transport aérien mondial représente 2% du total des émissions de gaz à effet de serre et 13% des émissions liées au secteur des transports. Dans l’usine d’Ajdovscina (ouest), des biplaces électriques sont déjà produits en série depuis 2011 et séduisent une vingtaine de clients par an, explique Ivo Boscarol, l’ancien imprimeur de 59 ans à la tête de la société.
Avant de faire de sa passion pour l’aviation légère une « success story » slovène, M. Boscarol a peaufiné durant des années ses premiers prototypes lors d’essais clandestins, car très réglementés dans la Yougoslavie socialiste. Ces vols souvent nocturnes lui ont inspiré le nom de la petite chauve-souris pipistrelle pour baptiser son entreprise. Lire la suite