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Suicide à l’hôpital Pompidou : L’affaire prend de l’ampleur avec l’ouverture d’une enquête préliminaire pour harcèlement moral

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Par Michele Lejeune,  publié le 1 janvier 2016 à 7h48, modifié le 2 avril 2020 à 19h18.

Le suicide d’un cardiologue de l’hôpital Pompidou survenu il y a une semaine est au centre d’une polémique. Certains pointent du doigt la direction de l’établissement, car la victime aurait été la cible de harcèlement moral.  Certains de ses collègues avaient alerté la direction concernant des actes de maltraitance de la part de ses supérieurs.

L’affaire prend de l’ampleur. Mercredi 30 décembre, près de deux semaines plus tard, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour harcèlement moral. Selon l’AFP, elle a été diligentée “sur fond d’accusations de “luttes claniques” au sein du prestigieux établissement hospitalier et d’un avertissement qui n’aurait pas été pris en compte sur la souffrance de ce médecin.” Les investigations ont été confiées à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) de la PJ parisienne.

“Toute la transparence sera faite, rien ne doit être caché”

“Toute la transparence sera faite, rien ne doit être caché”, a déclaré devant la presse Mme Touraine, lors d’un déplacement aux urgences et dans le service de réanimation pédiatriques de l’hôpital Robert-Debré (XIXe arrondissement), à la rencontre des personnels travaillant pour la Saint-Sylvestre.

“J’ai demandé à ce que les premiers résultats de l’enquête administrative me soit transmis d’ici au 15 janvier”, a-t-elle ajouté. “Au vu ou pas des résultats, je prendrai des décisions”.

Mme Touraine a souhaité que l’enquête se déroule “dans un climat de sérénité”. “Je le dois à la communauté hospitalière, à la veuve et aux enfants” du médecin, a-t-elle dit.

Le parquet de Paris a ouvert mercredi une enquête préliminaire pour harcèlement moral, après une plainte de la veuve du cardiologue, et sur fond d’accusations de “luttes claniques” au sein du prestigieux établissement hospitalier.

Le parquet de Paris retient le motif du harcèlement moral

Depuis plusieurs jours, les médecins qui se sont exprimés à la suite du décès de l’un de leurs collègues mentionnaient le harcèlement moral. Ce dernier aurait été la cause du suicide d’un cardiologue de l’hôpital Pompidou qui avait été arrêté plusieurs mois. Nous apprenons qu’une enquête préliminaire a été demandée par le parquet de Paris et c’est le harcèlement moral qui a été retenu comme motif.

Lire aussi : Hôpital Pompidou : La polémique enfle après le suicide d’un cardiologue

Un risque suicidaire aurait été signifié à la direction de l’hôpital Pompidou

De plus, un collègue du cardiologue avait averti la direction à propos du risque suicidaire de la victime, mais cette alerte n’aurait pas été prise en compte. Lorsque le médecin est revenu à son travail quelques jours avant sa mort, il vivait à nouveau le même calvaire. La porte de son bureau était fermée, car le verrou avait été changé. Au vu du climat qui régnait au 7e étage de cet hôpital, Jean-Louis Megnien a décidé de mettre fin à sa vie une semaine avant Noël en sautant par la fenêtre.

Cette enquête a sans doute été motivée par une lettre transmise au directeur général, Martin Hirsch. Ce dernier est pointé du doigt, car le cardiologue de l’hôpital Pompidou aurait été la cible d’une maltraitance orchestrée par d’autres médecins et même de l’administration. Cette affaire n’était pas récente, car la victime a tout de même été arrêtée pendant de longs mois et un mail avait été envoyé à cette occasion il y a un an par le Pr Granger. Pour ce dernier, le directeur peut être complice s’il n’a pas pris les décisions qui s’imposaient.

Deux commissions hospitalières enquêtent aussi

Un CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) extraordinaire s’était tenu après le suicide en présence de Martin Hirsch, qui avait annoncé “la saisine” de la commission d’analyse des suicides. Le directeur général de l’AP-HP avait ensuite adressé un courrier au personnel leur annonçant, entre autres, le lancement d’une autre commission, composée de trois personnalités “extérieures à l’hôpital, pour procéder à une mise à plat des sujets conflictuels dans l’établissement, des problématiques mal résolues, de tous les éléments de contexte d’un hôpital qui a connu plusieurs crises au cours des dernières années”. Leur mission se déroulera en janvier et février.

Le Récap
  • “Toute la transparence sera faite, rien ne doit être caché”
  • Le parquet de Paris retient le motif du harcèlement moral
  • Un risque suicidaire aurait été signifié à la direction de l’hôpital Pompidou
  • Deux commissions hospitalières enquêtent aussi
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