À Chartres, le squelette d’un bébé vieux du 5e siècle a été découvert
C’est une découverte à la fois macabre et surprenante qui a été faite à Chartres. Le squelette d’un enfant a été retrouvé dans le cadre de fouilles archéologiques. Des analyses supplémentaires sont nécessaires pour en apprendre davantage sur sa mort.
Un enfant de 4 à 6 mois appartenant à une classe sociale élevée
Il y a trois ans, les professionnels se sont dirigés dans l’abbaye de Saint-Brice pour réaliser les premières fouilles. Il est important de noter que ce lieu n’est pas anodin pour la région puisqu’il présente une histoire chrétienne très importante. Les archéologues ne s’imaginaient sans doute pas mettre la main sur un sarcophage. Ce dernier renfermait un squelette appartenant à un enfant. Au vu des premières analyses, il aurait été âgé de 4 voire 6 mois lorsqu’il a perdu la vie. Les raisons de son décès ne sont pas connues, les analyses supplémentaires permettront peut-être d’élucider ce mystère. Il sera nécessaire de patienter pratiquement huit mois pour obtenir des réponses, notamment celles en lien avec la datation au carbone 14.
À Chartres, le squelette du bébé aurait 1500 ans
Les experts estiment que le sarcophage ainsi que le squelette datent du 5e siècle. Pour partager cette donnée, ils se sont focalisés sur le mobilier retrouvé. De ce fait, le bébé devait appartenir à l’élite, car toute la population n’avait pas accès à une telle inhumation. Il aurait été placé dans ce sarcophage au cours de la période chrétienne. À cette époque, les rituels étaient nombreux, les analyses seront intéressantes puisque la conservation est exceptionnelle.
Le squelette a été découvert sous l’église de Saint-Martin-au-Val dans la Chartres, les experts pourront ainsi examiner la surface des os en effectuant des prélèvements. Ces derniers permettront d’obtenir quelques données supplémentaires sur la date du décès.
Des bijoux noircis retrouvés à l’intérieur du sarcophage
Dans les environs, le sarcophage en calcaire rectangulaire et scellé de cet enfant n’était pas le seul, les autres appartenaient toutefois à des adultes. Cette découverte montre que toutes les personnes sur ce lieu avaient tout de même une certaine importance. La catégorie sociale était élevée comme a pu le souligner l’archéologue Bruno Bazin qui est à l’origine de cette trouvaille. Celle-ci s’est accompagnée de bijoux qui ont la particularité d’être intacts, ils sont certes noircis, mais les analyses porteront sans doute leurs fruits. L’enfant, lorsqu’il a été inhumé portait un bracelet ainsi que des perles en ambre, un bout de tissu pourra même faire l’objet d’expertises.