Les biscuits Choco BN pourraient bien ne plus êtres français
Selon des informations révélées dans Le Figaro le 16 novembre, les biscuits Choco BN, stars du goûter, seraient à vendre et pourrait donc ne plus être français.
D’après le quotidien, United Biscuits, la maison maire de la Biscuiterie Nantaise mieux connue sous le sigle BN, aurait mis sa filiale française en vente. Les Choco BN, star du goûter chez les enfants et icône du rayon biscuits, pourrait donc changer de main. L’entreprise qui les produit, emploie 400 personnes et pourrait finalement ne plus être française après plus de 100 ans depuis sa création en 1896 en Loire-Atlantique.
Une usine obsolète et des résultats difficiles
Le journal avance plusieurs raisons, dont les résultats mitigés et la difficulté a afficher des bénéfices ces dernières années malgré un chiffre d’affaires qui tourne autour de 80 millions d’euros, ainsi que le manque de modernisation du site de production des fameux Choco BN : « depuis 15 ans des investissements nécessaires à sa modernisation. Selon un spécialiste du secteur, il aurait fallu injecter une quinzaine de millions d’euros pour éviter l’obsolescence du site ».
United Biscuit est actuellement la propriété du conglomérat turc Yildiz depuis 2014. Numéro un de l’industrie agroalimentaire turque, il pèse 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Son objectif serait de se séparer de BN pour se délester de marques locales afin de se concentrer sur ses marques anglaises et plus internationales comme les chocolats Godiva, les biscuits McVitie’s ou les bonbons Demet’s. Une nouvelle probable d’autant plus qu’il vient tout juste de se séparer de la marque belge Delacre, vendue à Ferrero.
Yildiz se séparerait de BN, plusieurs acheteurs potentiels
D’après le Figaro parmi les racheteurs figure le spécialiste hollandais du biscuit Continental Bakeries, une entreprise située à proximité de Rotterdam, dont le directeur est un ancien d’United Biscuit, et récemment rachetée par Goldman Sachs et Silverfern. Seraient également en lice un fond français et un fond canadien, pour une transaction autour de 20 à 30 millions d’euros.