Le CDG Express financé par une taxe sur les billets d’avions
Dans les tuyaux du gouvernement depuis quelques années, la taxe sur les billets d'avions pour aider à financer la liaison ferroviaire CDG Express pourrait bien arriver d'ici 2017.
Le gouvernement français se penchait depuis plusieurs années sur une solution pour aider à financer le chantier du CDG Express, et ce sera bientôt chose faite. Le chantier de la liaison ferroviaire directe en Paris et l’aéroport Roissy Charles-De-Gaulles, prévu pour 2023, pourrait bien recevoir un coup de pouce financier d’ici 2017. Et ce sont les passagers qui en feront les frais, pour tous les vols en partance et à destination du grand aéroport parisien via une taxe sur les billets d’avion.
Une taxe d’un euro sur les billets d’avion pour 2017
Le secrétaire d’État aux transports confirme que le « financement par une taxe affectée est toujours à l’étude« . Une taxe d’un peu plus d’un euro qui entrerait en vigueur dès 2017 pour les 6 prochaines années, avant la fin du chantier. Une mesure qui pourrait dégager une somme de l’ordre de 35 à 40 millions selon les estimations.
Le projet réalisé en collaboration avec la SNCF et Paris aéroport devrait aider au rayonnement de la capitale et favoriser le tourisme mais aussi pour les Jeux Olympiques de 2024, si la France remporte leur organisation.
Une taxe pour aider un chantier non subventionné et séduire les banques
Cette taxe sera instaurée pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, les acteurs impliqués dans le projet se sont vite rendus compte que le seul prix du billet de train CDG Express, de 24 euros, ne suffirait pas à financer sa construction. Le coût colossal du chantier est estimé à 1,4 milliard d’euros, sans compter les trains et les frais de fonctionnement par la suite.
Autre raison, le Gouvernement ne souhaite pas passer par le financement subventionné classique pour les transports, de peur de faire de l’ombre à la modernisation des lignes ferroviaires de banlieue. En découle donc un besoin de financement extérieur et la taxe sur les billets, qui intervient pour appuyer le projet du CDG Express auprès des établissement bancaires ainsi qu’un éventuel investisseur supplémentaire.