Cloud : le méga-contrat de la NSA toujours disputé entre Microsoft et Amazon
Nouveau rebondissement pour le méga-contrat de la NSA autour du cloud, Microsoft vient de déposer plainte à la suite de l’obtention du contrat par Amazon.
La saga continue entre Microsoft et Amazon concernant le méga-contrat cloud de 10 milliards de dollars avec la NSA. Aux dernières nouvelles, l’agence de renseignement militaire américaine avait destitué Microsoft du contrat afin de relancer un appel d’offres. Finalement, nous avons récemment appris que la NSA avait décidé de donner le contrat à Amazon, la firme de Jeff Bezos. Face à cette assignation, Microsoft s’est empressé de déposer un recours afin de disputer ce choix.
Qui remportera le méga-contrat cloud de la NSA ?
Ce jeudi, la firme de Redmond, Microsoft, a annoncé : « Étant donné la décision, nous avons déposé une plainte administrative devant le GAO » auprès de l’agence du Congrès chargée de contrôler le budget fédéral des États-Unis. Le porte-parole du groupe a par la suite ajouté : « Nous exerçons nos droits légaux et allons continuer ainsi de façon prudente et responsable ». De son côté, un responsable de la NSA explique : « La NSA a récemment attribué un contrat de services de cloud informatique pour soutenir l’agence, a de son côté commenté un porte-parole de l’institution. Le candidat perdant a déposé une plainte devant le GAO. L’agence va y répondre en accord avec les règlements fédéraux ».
D’après le site d’information spécialisé Nextgov, la NSA aurait finalement choisi
Amazon pour le contrat WildandStormy. Pour rappel, celui-ci s’élève à une valeur de 10 milliards de dollars. Cela fait maintenant deux ans que le méga-contrat est disputé entre le géant de l’e-commerce et Microsoft. Après avoir été attribué à la firme de Redmond en 2019 par le ministère de la Défense américain, le Pentagone l’a finalement annulé en juillet 2021 en annonçant vouloir engager plusieurs compagnies à la place. Précédemment nommé JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure), le contrat ne répondait à cette période plus aux besoins de la NSA, notamment à cause de « l’évolution des exigences », ainsi que des « avancées du secteur ».