Dès mars 2024, 47 départements imposeront 15h d’activité pour l’obtention du RSA
Découvrez comment 15 heures d'activité mensuelles pourraient devenir une condition pour bénéficier du RSA dans 47 départements à partir de mars 2024!
Tl;dr
- Extension du conditionnement du RSA à l’activité dans 47 départements.
- La généralisation prévue pour 2025.
- Fin de l’ASS pour les chômeurs en fin de droits.
- Ces derniers basculeront vers le RSA.
Une nouvelle phase du RSA conditionné à l’activité
L’obtention du Revenu de Solidarité Active (RSA) sera désormais conditionnée à une activité minimale de 15 heures par semaine dans un nombre croissant de départements français. Mercredi dernier, la ministre du Travail, Catherine Vautrin, a annoncé cette extension à l’issue des questions au gouvernement à la chambre haute du Parlement.
De 18 à 47 départements
« Aujourd’hui, il y avait 18 expérimentations, nous allons passer à 47 d’ici la fin du mois de février 2024 », a déclaré la ministre. L’objectif est clair : « Il y a dans notre pays des postes qui ne sont pas pourvus aujourd’hui. Amener les chômeurs en fin de droits vers l’emploi est tout à fait important ».
Reconversion des chômeurs et fin de l’ASS
Catherine Vautrin souligne que « Un demandeur d’emploi, ce qu’il cherche c’est à retourner dans l’emploi ». Ainsi, le RSA devient un outil d’accompagnement vers l’emploi. Parallèlement, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé que les chômeurs en fin de droits n’auront plus d’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) et seront basculés vers le RSA, cessant ainsi de valider des trimestres pour leur retraite.
RSA : une aide financière conséquente
Rappelons que le montant mensuel du RSA, versé par les caisses d’allocations familiales, est de 607,75 euros pour une personne seule et de 911,63 euros pour un couple sans enfants. Ces montants restent donc une aide financière significative pour ceux qui sont en recherche d’emploi.
L’avis de la rédaction
Face à l’évolution du monde du travail, cette nouvelle mesure semble être une tentative d’adapter les aides financières aux réalités du marché de l’emploi. Néanmoins, elle soulève des questions sur la capacité des demandeurs d’emploi à trouver un travail correspondant à leurs compétences et expériences dans un délai raisonnable. Il sera intéressant de suivre l’évolution de cette politique dans les années à venir.